La vie du Pape Kirollos (ndlr Cyrille en langue copte) VI est une rivière débordante de sainteté, de grâces et de bénédictions.

La source de cette rivière est l’enfance angélique du Pape et qui vint comme un produit naturel d’une maison où Christ vivait. De cette maison grandit dans l’âme de l’enfant Azer (Pape Kirollos VI) cette relation ferme entre lui et les saints. Alors, il fut lié au saint courageux Mar Mina El Agaebi (faiseur de merveilles), et il aima la parfaitement pure mère de Dieu la mère de lumière la Vièrge Marie.

Parce qu’il buvait de la sainteté d’une rivière de bénédictions spirituelles, il détermina sa route préférant la vie dans le monastère aux joies du monde et à ses plaisirs éphémères. Là était le commencement réèl de la vie d’austérité et de pauvreté volontaires que Pape Kirollos VI a choisie et a vécue dès son enfance.

Nous le voyons alors dans le monastère de Baramos, s’inclinant à la solitude, à la prière et à la lecture de la vie des saints, parmi lesquels était Saint Isaïe le Syrien. Quand il travailla ardemment pour achever la solitude et il atteint son but en vivant dans une cellule hors des murs du monastère, sa vie devint comme un ciel sur la terre, entourée par les anges et les saints.

Nous le voyons aussi dans le moulin du Moqattam, où il s’était déplacé sans en avoir fait des projects, mais d’après la volonté de Dieu. Sa réputation fut connue car sa place était proche du Caire Ancien. Malgré ceci, il ne perdit pas la vie du silence et de la solitude qu’il cherchait, et la cellule du moulin devint une souce de bénédiction et de paix pour plusieurs de ceux qui allaient le trouver pour ses prières, sa bénédiction et ses miracles.

Oui… La rivière de sainteté Kirollosienne se distingua par la grâce débordante et l’abondance qui débordait dans toute place où il passait. La chambre de Azer dans la maison de son père ne fut point differente de sa cellule dans le monastère de Baramos, et puis de la cave dans le désert, puis la cellule du moulin. Ensuite il y eu sa maison modèste au Caire Ancien et qui fut un centre de radiation spirituelle et la cause de bénédiction pour plusieurs. Même la cellule du Pape à Claude-Bec fut simple, avec la pauvreté de ses meubles qui attira l’attention du messager qui visita le Pape saint pendant sa maladie dernière.

Ce livre présente un récit concentré à propos de la rivière de sainteté dans la vie du Pape Kirollos VI, en plongeant dans sa spiritualité dès qu’il était un enfant, puis un jeune homme à la maison de son père et jusqu’à ce qu’il fut choisi par l’intérêt divin pour devenir le berger des bergers de l’église, et son Pape béni. Ce récit a été composé de toutes les sources qui ont étudié la vie du Pape saint, et de quelques unes de ses miracles qui sont publiées pour la première fois et qui continuent merveilleusement, à travers l’intérêt de Dieu à nous dans la vie à l’étranger.

 

Nabil Adly

 

A La Maison Paternelle

 

 

L’enfant Azer (Pape Kirollos VI) fut élevé dans une famille qui vivait dans la crainte de dieu et qui sanctifiait toutes les rites de l’église et ses évènements spirituels. Cette famille était liée fermement aux saints de l’église et d’abord à la sainte, parfaite en pureté, la mère de Dieu, mère de lumière la Vièrge Marie.

Sans doute, le petit Azer dans cet environnement de spiritualités fut enrichi par de grandes charges spirituelles. Il aima la Sainte Vièrge Marie et s’attacha à Mar Mina El Agayebi comme son intercesseur, dès son âge doux. Il s’attacha à tous les rangs des saints et préféra la vie d’austérité et de pauvreté volontaires à la vie du monde.

Ceci ne fut point une surprise car Youssef Atta, le père de sa Sainteté le Pape, était un diacre connu par sa bonne conduite.Ses plus beaux moments libres étaient ceux qu’il passait à l’église pour apprendre aux jeunes diacres les hymnes, la lecture, l’écriture et les mathématiques. Aussi, il faisait des manuscrits des livres avec sa belle écriture.

La mère était une femme pieuse qui craignait Dieu et qui s’ornait du calme de sa nature. Elle faisait attention à ce que ses fils s’aimaient et à ce qu’elle fasse pousser en eux leur amour au Christ, par sa diligence à la prière et en faisant attention à pratiquer les rites de l’église.

Malgré sa jeunesse, le petit Azer s’attacha à la Sainte Vièrge, surtout après qu’elle guérit l’un des membres de sa famille, car il la vit le toucher de sa main pure. Alors, il demanda son intercession en tout temps, et il se fit un testament d’allumer une lampe devant son image à la maison, jour et nuit, jusqu’au jour où il entrera dans le monastère de la Sainte Vièrge à Baramus à la Vallée de Natroun.

Dans cet environnement spirituel, l’inclination de Azer à l’austérité et au calme et à l’amour des saints était une chose claire que tous les membres de sa famille bénie remarquaient.

Azer grandit et il persistait aux jeunes avec ses frères et ses parents. Il s’inclinait à l’austérité dans toute chose, au point que quand il voyait la table saturée de plusieurs genres d’aliments, il se demandait à propos de tous les aliments qui remplissaient la table alors qu’il y a des familles qui ne trouvent de quoi soutenir leur corps. Quand les membres de sa famille parlaient et bavardaient beaucoup, il les quittait gentillement pour quelque temps, puis il retournait à eux, souriant, et il transformait l’assemblée en une méditation dans les instructions de Dieu.

Ainsi, Azer se préparait pour la vie avec le Seigneur Jésus, ne se souciant pas des paroles des gens, malgré l’avernir éblouissant qui l’attendait dans la vie, car il travaillait, après avoir fini ses études secondaires, à Cooks Co. pour les voyages marins et il réussisait à un grand degré dans son travail, et il acquiérait le respect et l’appréciation des chefs du travail pour son intégrité excessive et sa diligence complète.

La période de cinq ans où Azer a travaillé à Cooks Co. est considérée comme une période de vraie préparation à la vie qu’il a toujours choisie comme sa route. Quand il retrounait de son travail, il dormait puis allait à l’église, ou bien il entrait dans sa chambre qui était comme une cellule et où il passait son temps à lire les livres divins de la Bible et les livres religieux saints, ou bien à prier. Il était précis dans les affaires de sa vie pour qu’il mérite présenter un conte satifaisant de son devoir. A l’insu des membres de sa famille, il se préparait pour la nouvelle vie qu’il s’est dessinée et qui était la vie monastique.

Combien de fois a-t-il donné l’exemple du jeune homme qui s’est débarrassé, malgré sa jeunesse, de la frivolité des jeunes qui fait imaginer que la joie est dans joindre les gens et participer à leurs joies fausses. Le monastère était dans ses yeux les vraies joies lumineuses et le reflet sûr de ses sentiments radiants en sainteté.

A la dérobée, sans le dire à personne, la maison fut surprise par la nouvelle de la démission de Azer de la compagnie. Le jeune homme, joyeux par l’Esprit, avait déterminé sa route sans hésitation, et au temps qu’il s’était fixé pour commencer la nouvelle vie dont il avait envie dès sa jeunesse, et qu’il voyait comme étant la route modèle pour présenter le meilleur conte de son devoir à la fin de la route.

Azer réalisait que celui qui offre au Seigneur une promesse doit l’offrir des premier-nés. Alors il s’est promis lui-même étant un jeune homme adolescent, au début de sa jeunesse.

Combien de choses a-t-il endurées dès le premier moment où il a déclaré sa démission du travail, jusqu’à ce qu’il a convincu tous les membres de la famille. Mais personne ne réussit à arracher l’idée du monasticisme de son coeur. Ce fut lui qui gagna par la prière, suppliant Dieu de l’aider et d’attendrir leurs coeurs pour qu’ils lui permettent d’aller à l’endroit auquel son âme allait avec anxiété.

L’attitude du père est considérée l’une des plus belles pendant cette période car il a suggéré à son fils de se présenter pour prendre les mystères sacrés (la communion) et puis de faire ce que sa conscience se sent comfortable à faire. Si ce n’était à la piété de ce père, il n’aurait agit de cette action sage qui rend toutes choses à la volonté de Dieu et à sa permission.

En fait, le père Youssef Atta se dirigea à l’église pour satisfaire sa conscience. Il y rencontra l’archiprêtre Yohanna Guirguis le grand, le père de confession de Azer et l’avertit de l’intention de son fils au monasticisme.

Après une seule rencontre entre le père, le prêtre et le jeune homme honnête, le prêtre fut convincu que c’était pour le bien de Azer de prendre la route du monasticisme: cette vie qui s’installa dans son coeur et qui devint impossible à arracher.

Ainsi, tout le monde fut convincu que le monasticisme était un choix du ciel. Peut-être que l’esprit de conviction dont la maison de Azer fut caractérisée était une chose naturelle, car les moines et les prêtres frappaient constamment à la porte de cette maison bénie, et tous ses membres étaient attachés à l’église, diligents à pratiquer les mystères sacrés.

Dans la seconde et dernière rencontre avec son éminence Anba Youanness, l’évêque de Baharia et de Menoufia et le clerc général de la mission de la province de St. Marc en ce temps, Azer répondit à l’évêque vénéré que la vie du monasticisme est une route qu’il s’est dessinée et qu’il a même pratiquée avec attention depuis cinq ans à la maison de son père, l’assurant que son espoir en Dieu est grand et que le Christ n’est pas quelqu’un d’injuste et il n’oublit pas la fatigue de l’amour. Tout de suite, l’évêque le bénit et promit de lui préparer la route pour se donner complètement dans le fil du monasticisme, ceci dans l’enchantement de Azer et sa joie de l’acceptation de son éminence.

Ainsi, Azer réussit dans la première étape de son effort spirituel et qui est la période de la vraie préparation au monasticisme dans la maison paternelle… Cette période qui fut la base spirituelle ferme sur les colonnes de laquelle a été élevée la stature spirituelle haute du Pape Kirollos VI.

 

Au Monastère de Baramus

 

 

Au matin du jour où le Seigneur voulut que Azer, le béni, aille au monastère, et qui était le 27 Juillet 1927, le chercheur du monasticisme alla tôt à la station du chemin de fer où son père et plusieurs de ses parents et amis étaient venus lui dire adieux. Entre eux était son supérieur direct au travail. Il prit le train jusqu’à ce qu’il arriva à la station de Bir Hoquère (le puis de Hoquère). A la station, Azer trouva que le commissaire du train ne portait pas un tarbouche. Quand il sut qu’il n’en possédait pas le prix, il lui donna le sien et aussi sa jaquette. Il lui promit même de lui envoyer sa chemise et ses culottes dès qu’il arrivera au monastère. Car quel usage aura-t-il à ce type d’habits! Ce qui est une conduite qui prouve, en effet, qu’il avait préparé la terre de son âme depuis des ans et qu’il attendait seulement le torrent de pluie.

Cette belle phrase "il a préparé sa terre et attend la pluie" a été dite par son guide spirituel et son père de confession au monastère, l’Hygoumène Abdel Messih Salib El Massoudi, quand il le visita à sa cellule avec un nombre des vieillards vénérés du monastère. Il s’étaient dirigés à la cellule pour s’assurer de son bien-être car il ne s’était passé à sa venue au monastère que quelques jours. Ils s’étaient tous étonnés de la propreté de la cellule et de son ordre, après qu’elle était abondonnée pour plusieurs ans.

Au départ des pères vénérés de la cellule du nouveau chercheur de monasticisme, l’Hygoumène Abdel Messih lui dit: "Mon fils, la grâce du monasticisme est de donner le coeur complètement à Dieu. Elle est la plus précieuse des possessions et la chose la plus valable des trésors de la terre et de ses biens. Le moine qui s’est rendu pauvre par son choix, et qui s’est préparé pour être un soldat honnête du Christ est plus merveilleux que les rois de la terre et ses gouverneurs, en pouvoir et en stature." Puis il lui dit avec beaucoup de tendresse: "Mon coeur s’est ouvert pour toi. Je demande à mon Seigneur Jésus Christ de te donner le succès, de t’ouvrir la porte de la grâce, de te guider à la route de la piété et de remplir ton coeur de confort, pour que tu marches en sécurité dans la vie où nous sommes des étrangers, sans craindre le mal. Dieu est avec toi, est son bâton et son appuis te guident." Azer alors s’agenouilla devant le vieillard vénéré et baisa ses mains. Le vieillard, lui, l’embrassa, le baisa et lui dit: "Dès cette heure, le Seigneur t’a donné à moi pour que tu me sois un fils béni."

Dès ce moment, Azer devint le disciple d’Hygoumène Abdel Messih El Massoudi qui lui découvrit beaucoup des mystères du monasticisme, et ses routes justes. Il s’éleva en grâce dans ses mains et devint le modèle de l’obeissance, de l’adoration, de la douceur et du choix des travaux les plus fatiguants, car il donna une attention spéciale aux vieillards du monastère dont l’âge était avancé. Il lavait leurs habits, nettoyait leurs cellules et s’occupait de leur repas, avec une joie débordante de ce service. Que de fois les pères vénérés ont-ils béni son service, et ont beaucoup prié le Seigneur pour lui.

Il écrasait aussi les grains et faisait le pain et le Corbane (pain béni), accompagnant tout ceci et cela avec la diligence dans la prière et à prendre les mystères sacrés.

Quand le tour de Azer vint, d’après l’ordre du service dans le monastère, pour diriger la cuisine avec deux autres moines, (ceci était au début du jeune de la Vièrge Marie au 1er Misra 1927), le chercheur du monasticisme, sans être chargé par personne, nettoya la vaisselle en cuivre, répara les outils de la cuisine, s’occupa de l’eau potable et lava la grande trompe d’eau jusqu’a ce qu’elle devint convenable pour garder l’eau. Il s’habitua aussi à remplir une cruche d’eau pour chaque moine vénéré qui ne pouvait pas aller apporter d’eau.

Son maître et guide spirituel, Hygoumène Abdel Messih El Massoudi, observait ses pas et l’encourageait à s’appliquer, sans lui faire entendre un compliment. Il lui parlait des vertues des premiers pères, lui montrant la grandeur de leur modestie et comment l’un d’eux remplissait aux moines leurs cruches chaque nuit d’une eau qu’il apportait de puis qui s’éloignaient du monastère par plusieurs milles. Il priait aussi à Dieu qu’Il accèpte sa fatigue comme une belle odeur d’essence.

Hygoumène Abdel Messih El Massoudi était aussi l’un des savants de l’église en son temps. Il perfectionnait plusieurs langues comme l’Ethiopien et le Syrien et il parlait le Copte couramment. Pourtant, il se distinguat par plusieurs vertues, à la tête desquelles était la modestie. Il fut l’auteur de plusieurs livres religieux et rituels, le premier desquels est la Messe Divine, dont il a arrangé les trois messes divines, et sur lesquelles il mit des notes et écrivit des explications. Ceci au point que tous ceux qui lisent ses notes et ses explications réalisent le degré de sa profondeur dans le Livre Saint (La Bible), dans les rites coptes de l’église et dans la dogme orthodoxe.

Son édition des trois messes est considerée la reference la plus précise jusqu’à maintenant du rite de la messe copte (Le Khoulagi).

De même, ce savant vénéré a aussi pu écrire plusierus livres sur l’héritage.

L’amour de Azer pour les messes, pour leur étude et pour bien connaître toutes ses spiritualités vint comme un des fruits du conseil spirituel qu’il reçut à la main de ce savant vénéré.

Ainsi, le chercheur du monasticisme, Azer, marcha sur la route que son guide spirituel lui dessina. Il ne se mêlait pas à aucun des moines, surtout qu’il réussit, en suivant le conseil de son maître Hygoumène Abdel Messih et le conseil de l’Esprit Saint, à se mettre un programme de travail et de prière journalier, que les heures du jour presque suffisaient à accomplir.

Le 25 Février 1928, Dieu voulut vêtir Azer la robe du monasticisme, après une période réussie d’examen, à travers laquelle il gagna la satisfaction des moines. Les vieillards vénérés se sentirent rassurés de la pureté de sa conduite et de la force de sa volonté. Alors, ils se mirent d’accord à le confirmer et à l’ordonner comme moine sous le nom de Saint Mina, son intercesseur dès son âge doux. Ainsi, le moine Mina entra dans une noubelle vie en mettant ses pieds sur le premier échelon de l’échelle de l’effort spirituel du monasticisme.

Il continua à pratiquer les adorations fatiguantes sous les conseils de son père spirituel, pour presque trois ans, continuant à prier avec diligence et à se présenter pour les mystères sacrés. Il était doux, pardonnant, ne s’abondonnant pas à la fureur, quoique se soit le nombre d’obstacles qu’il rencontra ou les humiliations qu’il subit. Il coopérait avec ses frères les moines en tout. Il allégeait le fardeau des travaux pour les vieillards. Il s’occupait du service du faible d’entre eux et s’occupait du malade sans chercher les compliments ou la gloire fausse.

Cette période était la suivante pour le moine Mina, pour qu’il apprenne les lois du monasticisme des pères et qu’il étudie les livres des saints, surtout le livre du merveilleux entre les savants, Saint Mar Isaïe le Syrien, des renseignements de qui il apprit beaucoup, et il marcha suivant sa route et sa vie de renonciation, d’austérité, de modestie et de solitude.

Sans doute, si nous méditons un peu dans la route du Pape Kirollos VI dès qu’il devint un disciple à la main de son guide spirituel Arhiprêtre Abdel Messih El Massoudi, et après ses lectures abondantes dans les écritures du Merveilleux entre les Savants Mar Isaïe le Syrien, nous trouverons que le Pape Saint aima la Messe Divine, au point qu’elle devint sa nourriture journalière et son repas favorit, qui lui fait connaître le degré de la terre à propos de celui de là haut, sur les nuages. Nous trouverons aussi que son grand désir pour la vie de solitude, loin du monde, vint comme un résultat naturel de l’amour de la vie de calme qu’il pratiquait avant, comme Mar Isaïe le Syrien.

Hygoumène Abdel Messih lui conseilla de produir un magazine religieux du nom de "Quai du Sauvetage". Le moine Mina alors commenca à apprendre pour accomplir ce travail, avec une grande ardeur. Il l’écrivait de sa propre main, bien que le nombre de copies qu’il distribuait n’était pas moins que cinquante copies, chacune se composant de douze pages, avec une noubelle préface. Il l’envoyait chaque mois à ses frères et ses amis. Comme le magazine était-il sa resource d’occuper son temps, et sa lettre à travers laquelle il envoyait la paix et le confort à tous ceux à qui ces deux maquaient.

Pas de surprise. Le moine honnête prouva sa grande honnêteté et qu’il faisait ses comptes avec son âme, dans le désir de présenter un compte acceptable de sa mission devant le Seigneur Jésus. Il voulut faire commerce et gagner un bénéfice avec les talents que son Maître lui a données, pour qu’il mérite le titre du bon et honnête serviteur.

Dans son effort spirituel au monastère, moine Mina s’occupa de la bibliothèque. Il s’occupa d’étudier les paroles des pères et des saints, répétant leurs paroles par coeur. Ce qui était clairement visible dans plusieurs des lettres qu’il envoyait à ses enfants et ses bien-aimés. Tantôt, il leur dessinait les traces de la route, tantôt il leur corrigeait leurs fautes et leur disait de faire attention du péché, dans un travail spirituel continu, sans fatigue et sans lassitude. Il était positif, proche des gens, bien qu’il avait quitté tous.

 

Hors des Murs du Monastère

 

Quand le moine Mina atteigna son quatrième an dans le monasticisme, on se mit tous d’accord à l’ordonner comme prêtre, sous le même nom. Les rites de l’ordination alors s’accomplirent le dimanche 18 Juillet 1931, où le décédé Anba Démitrius, l’ex-évêque de Menoufia, pria la messe de l’ordination.

Pendant la messe, le moine Mina continua à pleurer jusqu’à ce qu’il fit pleurer tous ceux qui étaient présents avec lui.

Les jours et les mois passèrent, le prêtre Mina marchant sur la route qu’il s’était choisie, persistant dans la prière et le jeûne, commis à servire les pères vieux vénérés, et diligent dans la lecture de la Bible et de la vie des saints, surtout celle du magnifique entre les savants Mar Isaïe le Syrien.

Cependant, dans cette vie pleine de bénédiction, de paix et d’amour, le moine et prêtre Mina sentait que quelque chose lui manquait. Ceci était un désir du coeur de vivre seul, dans une solitude complète avec le Christ. Il garda ce désir et ne le déclara point, jusqu’à ce que cette période et ce temps préparé par le Seigneur arrivent.

Ensuite, il fut choisi pour faire des études dans la Faculté Théologique des Moines à Hélouan. Alors, il obéit, malgré son amour de la vie d’isolement au monastère. Car il pratiquait la vie de la solitude, malgré sa existance entre les murs du monastére.

A la Faculté Théologique, le prêtre Mina choisit un moine, auquel il se sentit proche, car ils se mirent d’accord à lever emsemble l’encens du soir, chaque soir, et à faire la messe divine le matin, avant que le temps d’études journalières vienne.

Les deux moines continuèrent alors à suivre ce programme spirituel, avec un grand amour de la messe divine qu’ils faisaient, maintenant, le matin de chaque jour. Ceci au point que la committée des moines de la faculté décida de faire une messe divine journalière, en alternant entre tous les péres moines. La messe divine devint même une partie du programme d’études. Et la prière du soir devint une belle occasion pour les pères de donner les sermons.

Le tour du prêtre Mina à lever l’encens du soir vint pendant que le Pape Anba Youannesse visitait la faculté de théologie. Le prêtre Mina alors s’avança et donna un sermon qui dura une heure complète, et qui fut semé de plusieurs des paroles des saints, surtout de Saint Mar Isaïe le Syrien. Le pape alors admira le mot du prêtre Mina et quand le moine Mina s’avança pour demander la bénédication du pape, après la fin du sermon, il pria pour lui qu’il soit un pilier dans l’autel du Seigneur.

Ensuite, le pape déclara au directeur de la faculté son désir d’ordonner le prêtre Mina le Baramusien comme évêque d’El Gharbia et El Béhéra. Mais, dès que le prêtre Mina appris l’intention du pape, il s’échappa au monastère de Anba Chénouda le Solitaire à Sohag.

Son motif en s’échappant de cet ordre était peut-être qu’il crut que l’ordre allait l’occuper au dépends de la vie de calme et de solitude qu’il voulait et à laquelle il s’appliquait. Après plusieurs efforts, il retourna pour recueillir le fort reproche de sa Sainteté le Pape. Mais il supporta cela, avec patience. Ensuite, il déclara à sa Sainteté ce qui était dans son coeur, et le degré de son désir pour la solitude. Le pape saint apprecia alors ce désir et lui permit de retourner au monastère, pour qu’il suive la route qu’il s’était dessinée sous le conseil de son maître spirituel, archiprêtre Abdel Messih El Massoudi. Ceci, après qu’il avait passé deux ans à Hélouan.

Dès son retour au monastère, le prêtre Mina confia à son guide spirituel son désir pour la solitude dans une cellule hors des murs du monastère. Il continua, pendant une période de temps, à prier le Seigneur pour qu’Il le guide à une décision finale, et pour qu’il attendrisse les coeurs des pères moines au monastère, afin qu’ils confirment son désir et bénissent son pas suivant. Et telle était sa méthode dans tout ce qui le rencontrait dans sa vie. Il trouvait refuge dans les messes divines qui lui donnaient la paix et la consolation, et lui donnaient l’instruction venant de Dieu, pour que la solution vienne de là haut.

Quand la committée des moines du monastère se réunit, le prêtre Mina trouva une forte opposition des pères qui essayèrent de le convincre de renoncer à l’idée de la solitude, tantôt de peur des dangers spirituels de cette vie, tantôt en l’accusant de s’échapper de la responsabilité. Mais il supporta avec patience cette attaque dure. Le Seigneur le défendait à la langue de son guide spirituel archiprêtre Abdel Messih El Massoudi.

Finalement, ils dirent d’un seul élan: Que la volonté de Dieu soit faite. Que le prêtre Mina soit livré au soin de Dieu et au conseil de son père archiprêtre Abdel Messih Salib. Dieu est honnête et juste et Il le guidera aux routes de la justice et à la route du bien-être.

Là, le prêtre Mina cria de la voix de joie et de chanson, disant: Que le nom du Seigneur soit béni. Voici une prosternation, mes pères et mes frères… Et il se prosterna devant eux trois fois, en geste de confession de son amour cher à eux.

Ainsi, le Seigneur fit réussir sa route, et il gagna l’approbation des pères moines au monastère.

Il commença une vie nouvelle, à laquelle son âme allait depuis longtemps, dans une caverne qui mesurait 6x8 mc, dont la profondeur s’étendait dans les pierres à 3 mètres et qui s’éloingait du monastère d’une distance d’une heure de marche à pieds.

Le moine et prêtre Mina avait pris une promesse des pères que personne ne le visite ou s’occupe de lui, et il leur promit et se mit d’accord avec son guide spirituel qu’il vienne au monastère le soir de chaque samedi, pour participer à la prière du soir, et se présenter aux mystères sacrés le matin du dimanche. Aussi, pour laver ses habits et les habits des pères vieux et malades, qui ne peuvent pas s’occuper de leurs besoins eux-mêmes. Il ne peut point s’arrêter d’offrir ce service.

La joie du moine et prêtre Mina était sans fin quand il retounait le soir de chaque samedi au monastère, comme d’habitude. Sa visite hebdomadaire au monastère était une occasion aussi pour s’isoler avec son père spirituel, lui découvrir ce qui était caché dans son coeur et recevoir de lui les conseils et l’instruction.

Dans la caverne, le solitaire persistait à la prière et à la prosternation. Il lisait la vie des saints. Il pratiquait aussi les sermons et l’instuction à travers plusieurs lettres où il écrivait l’essentiel des charges spirituelles qu’il buvait de ses lectures continuelles, nuit et jour, essayant de sa part d’illuminer la route aux gens. Il continua aussi à écrire des tomes du magazine "Quai du Sauvetage", réussissant ainsi à remplir les heures de son jour, pour qu’il ne reste que presque quatre heures seulement, ou il s’endormait et se reposait.

Cette période que passa le solitaire dans la caverne, hors des murs du monastère de Baramus, est considérée comme étant la plus heureuse des périodes de sa vie. Car sa joie ne pouvait être décrite et son visage était lumineux… Cette vie était celle qu’il voulait et désirait dès qu’il était un garçon à la maison de son père. Son allure était humble en retounant à sa caverne, portant l’eau et le manger, portant un bonnet dur, avec un bâton à la main sur lequel il s’appuyait ou accrochait ses affaires.

A l’an 1933, le solitaire prêtre Mina le Baramusien reçut deux visiteurs, l’un desquels était Americain et était le directeur de la Faculté Théologique à New York. Le second était Docteur Hussein Fouad, le directeur de l’Administration Arabe des Antiquités.

Un Bédouin leur avait proposé de visiter l’ascetique de la caverne, après qu’ils avaient fini de visiter le monastère de Baramus.

Pendant leur visite, le moine et prêtre Mina leur parla de la vie des pères moines et des saints du désert de Chéhit, de Saint Anba Antoine, le père des moines et du monasticisme dans le monde entier et Anba Bakhumius le père du partage.

Ensuite, il leur lut certaines parties des livres de Mar Isaïe le Syrien, leur clarifiant la philosophie du monasticisme et ses méthodes, et comment le moine travaille pour se préparer à recevoir les talents.

Quand leur visite fut finie, le visiteur Americain ne put qu’exprimer sa grande joie. Il sortit alors de sa poche quelques pièces de monnaie d’argent, disant que c’était un cadeau symbolique, comme un souvenir. Mais le moine Mina refusa le cadeau en disant: Quel besoin ai-je de cet argent? Car son amour est l’origine de tout le mal, et il est un obstacle dans la route de la solitude. Quant au directeur de l’Administration des Antiquités, il sortit sa carte personnelle et la donna au prêtre Mina. Il le remercia d’avoir bien fait et de sa hospitalité et dit: Si seulement, mon père, je pouvais présenter une preuve pratique de la profondeur de mon appréciation et respect pour vous.

Peu de jours passèrent après cette visite quand le solitaire fut surpris par une visite du Pape Anba Youannesse, qui rendait une visite au monastère magnifique - comme il l’appelait, car il était l’un des moines du monastère florissant de Baramus. Après sa visite, il montra son désir de visiter le moine Mina solitaire, dans la caverne. Quand il y arriva malgré les supplications des pères moines de ne pas y aller, de peur que sa Sainteté se fatigue dans la route, il descendit les escaliers étroits et s’assit sur le lit du prêtre Mina. Il goûta le pain qu’il préparait chaque jour et apprit sa vie journalière. Il le bénit, priant pour qu’il est du succès.

 

Au Moulin de Mouquattam

 

 

L’intérêt divin voulut que le moine solitaire se déplace de sa caverne hors des murs du monastère, à une autre place déserte, qui n’est pas moins calme et tranquille que Wadi El Natroun. Cette place fut la colline des moulins à la montagne de Mouquattam… Ce déplacement étrange avait une histoire intéressante qui prouve que le moine et prêtre Mina le solitaire était conduit par la préparation divine à chacun des pas de sa vie, qu’il avait soumise au Christ, s’unifiant à Lui dans la vie du calme complet, et suivant sa haute volonté plus que la sienne, dans toute affaire qui le rencontre.

Ce qui est intéressant dans l’histoire de son dépalcement de Wadi El Natroun à l’église de l’Ange Michel du sud, au Caire Ancien, puis au moulin de vent, que ce moine doux, très timide, peu bavard, dont l’apparence prouve la faiblesse et la pauvreté, fut courageux, défendant la vérité avec perspicacité, s’il le fallait.

Ce qui est arrivé, en fait, quand l’an 1936 arriva avec des mouvelles peu joyeuses à l’intérieur du monastère de Baramus. Car le moine Mina le solitaire remarqua, le soir d’un samedi, en route au monastère, des mouvements inhabituels de chevaux, de chameaux et de soldats. Quand il entra de la porte du monastère et s’instruit sur la cause de la présence des soldats, il fut au courant de la décision de chasser certains des pères moines.

Là, nous voyons le vrai example du travail de Dieu avec le moine Mina le solitaire, qui ne put s’empêcher de montrer la vérité et de se tenir auprès de celui à qui on a fait injustice. Il commença alors une conversation calme et sage avec le directeur du monastère, le suppliant au nom des jours saints et du vendredi des souffrances de Celui qui nous a délivré, de remettre l’ordre de chasser les sept moines jusqu’à ce qu’ils présentent une pétition au Pape, pour qu’il décide leur sort. Il le supplia de ne pas les chasser encore, pendant les jours saints.

Malgré l’agitation du directeur du monastère et ses menaces au moine Mina, le dernier supporta l’affront et les menaces, et continua à demander au directeur du monastère, pour le Christ, de patienter et d’agir comme il plait aux esprits de nos pères les saints, dont les instructions intercèdent en faveur des transgresseurs et des divergents de la loi, et donnent à chacun sa récompense, sans couper son espoir.

Quand le directeur du monastère continua à s’obstiner, et le moine Mina fut sûr de son insistence à chasser les sept moines qui avaient tous un passé glorieux dans le service du monastère, il dit au directeur: Mon père, je me suis donné au service de ces pères qui ont été chassés par la force, sans pitié. Je leur serai un serviteur jusqu’à ce qu’ils retournent à leur monastère, en sécurité, par le pouvoir de Dieu.

Il sortit avec eux, les consolant et les encourageant, et ils allèrent au Caire, se dirigeant vers le Caire Ancien. Il descendirent comme hôtes du décédé vertueux, Archiprêtre Daoud Marcus, le prêtre de l’église de l’Ange du sud, au Caire Ancien.

Parce qu’il désirait la vie du calme et de la solitude où est-ce qu’il se déplace, nous le voyons dès le premier moment de son arrivée à l’église du monastère de l’Ange Michel du sud, qui examinait l’église de l’Ange du sud, cherchant un lieu caché où il pourrait trouver le calme, la tranquilité et la vie de solitude qu’il aimait et qu’il s’était dessinée comme chemin.

Après un effort peu fatiguant, le moine solitaire trouva une petite chambre au troisième étage, qu’il considera comme sa cellule, près de l’église du grand martyr Saint George (l’une des églises du monastère de l’Ange du sud). Il faisait ses messes journalières dans cette église voisine à la chambre.

La chambre (la cellule) incarne vraiment la vie d’austérité et de pauvreté volontaire que le moine Mina le solitaire avait choisie pendant toute sa vie.

Quand l’affaire des sept moines finit en paix, après que le Pape Youannesse s’assura de la vérité de ce qui s’était passé à l’intérieur du monastère et la fausseté de ce que le directeur du monastère répétait à propos du moine Mina, et quand les moines retournèrent à leur monastère après avoir reçu la bénédication de sa Sainteté le Pape, le moine Mina resta devant le Pape, demandant qu’il lui permette d’habiter à la montagne de l’est, près du monastère de l’Ange du sud, dans un des moulins de vent.

Le moine doux dit à sa Sainteté le Pape: Je demande à votre Sainteté de me permettre d’habiter dans un des moulins de vent. Dieu m’a donné le succès à recevoir un permis du directeur des Antiquité Arabes à un loyer symbolique. Aussi, mon coeur me dit que je recevrai la grâce de la consolation dans cette place. Elle est comme la caverne de Wadi El Natroun, loin de toute activité.

Sa Sainteté le Pape lui accorda sa demande. Le jour même, le moine qui désirait la vie de l’austérité et de la solitude fit du moulin de vent son habitation, sans le dire à personne. Ceci jusqu’à ce que le prêtre pieux, le décédé Archiprêtre Daoud Marcus, multiplia le nombre des notables qui cherchaient le moine Mina le solitaire, car il avait disparu soudain, quittant la chambre étroite au troisième étage du monastère de l’Ange du sud, pour aller à la cellule du moulin de vent. Quand ils le trouvèrent après qu’un des servants le suivit après la messe divine, poussé par Archiprêtre Daoud Marcus, ils le trouvèrent assis sur le sable du moulin qui n’avait pas de plafond ni de porte. Alors, ils le préparèrent à être habité, et le rendirent une cellule, rendant le second étage une église pour la prière, et le premier un lieu où le père moine Mina le solitaire peut habiter.

Méditons, là, un peu dans la vie du moine solitaire, prêtre Mina le Baramussien… La vie à l’intérieur du moulin de vent n’était point fabriquée par lui, ni était le produit de ses idées, mais elle était une pure volonté divine.

Qui était-ce qui avait préparé l’hasard de la présence du groupe de soldats, de chevaux et de chameaux devant la porte du monastère de Baramus, le soir d’un samedi, au même temps où le moine solitaire s’était habitué à retourner au monastère pour laver ses habits et les habits des moines âgés et malades, et pour recevoir les conseils et l’instruction de son maître Archiprêtre Abdel Messih El Massoudi, et atteindre la messe divine le matin du dimanche, puis de prendre ce dont il a besoin comme nourriture et eau et retourner le soir du dimanche à sa caverne, hors des murs du monastère.

Il aurait été possible que l’affaire de l’expulsion des sept moines arriva un autre jour où le moine Mina le solitaire était à sa caverne lointaine, si ce n’était à la volonté de Dieu qui conduit ses pas.

Et qui était-ce qui avait fait que ce moine doux habite un des moulins de vent, bien que ces moulins soient la propriété de l’Administration des Antiquités et qu’on ne louaient à personne, quoique ce soient les circonstances. Mais la visite du directeur des Antiquités Arabes, docteur Hussein Rached, avec un visiteur Américain, au moine Mina le solitaire, à l’an 1933 à la caverne du solitaire hors des murs du monastère de Baramus, donna au directeur des Antiquités Arabes une impression exceptionnelle du Moine pieux qui a honoré l’Egypte et le monasticisme Egyptien, comme il s’était exprimé au moine Mina à la fin de cette visite. Puis il présenta sa carte personnelle au moine Mina, espérant de lui rendre sa bonne accueillance pour lui et son visiteur.

Ce qui excite l’admiration est que le moine doux, quand il arriva au monastère de l’Ange du sud avec les sept moines, s’installa à la chambre étroite du troisième étage, car elle était un lieu lointain, isolé, qui n’était au voisinage que d’une petite église. Il ne se contenta pas de son installation temporaire au monastère de l’Ange du sud, mais il se promena pour plusieurs jours entre les moulins, jusqu’à ce que le guardien l’arrêta et lui demanda la raison de sa présence dans ce lieu désert. Puis il lui apprit que les moulins étaient la propriété de l’Administration Arabe des Antiquités. Le solitaire se rappela alors de la promesse du Docteur Hussein Rached de lui faire n’importe quoi pour exprimer sa gratitude et lui rendre la faveur qu’il lui avait faite.

N’est-ce pas que la vie du moine Mina le solitaire était conduite par une main haute… Lui, il prie nuit et jour, dans une vie de confrérie et d’unité avec le Christ, et le Seigneur conduit sa vie et le guide à travers l’intercession des saints, surtout de Mar Mina El Agayebi (faiseur de merveilles), que le solitaire aimait dès son âge doux, à la maison de son père. Et cette intercession continua pour toute sa vie sur terre.

En réalité, bien que la vie à la caverne du monastère de Baramus ressemble à la vie au moulin de vent, cette dernière était proche du Caire Ancien. Quand sa réputation à faire des miracles fut connue, les gens venaient à lui en groupes, malgré la fatigue de la route sablonneuse montant au moulin, et l’éloignement du lieu de toute activité. Ils continuèrent à boire de la rivière de sa sainteté pendant tout le temps qu’il habita au moulin.

Sa Sainteté ne pouvait retenir des croyants le travail de la grâce… Car le miracle est un travail spirituel qui dépend enfin du chargement de Dieu de ses saints, pour qu’ils aident les croyants et fortifient leur foi.

Quant aux signes de la délicatesse des sens et de faire les miracles, ils étaient un cadeau de Dieu qu’Il a donné à son saint. Car les gens venaient à l’habitant du moulin, demandant la bénédiction et la prière pour un certain problème qui les oppose, ou une maladie qui affecte le corps et pour laquelle la médecine a échoué de trouver un médicament. Comme fut-il la raison de consolation et d’espoir de plusieurs !

Tous les contemporains du Pape Kirollos dès son installation à la cellule du moulin de vent nous assurent qu’il rapportait chaque miracle qui arrivait aux gens à son intercesseur Mar Mina El Agayebi, disparaissant lui-même pour ne point recevoir de gloire des gens.

Mais les visites des gens au moine solitaire ne gâtèrent pas sa solitude… Comment ceci ce ferait-il à lui, qui a appris à pratiquer la solitude et le calme à travers les instructions de Mar Isaïe le Syrien qui invitent à la solitude à chaque lieu où l’homme se trouve: l’homme s’isole alors avec sa pensée et sa conscience et vit des moments comme un étranger au lieu… Car le calme et la tranquilité sont beaucoup mieux que les travaux.

Lève-toi, mon fils, pour prendre la manne avant le levée du soleil.

Dieu fit qu’un homme âgé, qui s’appelle l’oncle Méléca, aille trouver le moine Mina le solitaire au moulin, à l’aube de chaque jour. Il était devenu très malade et les médecins crurent qu’il allait mourir. Puis, le moine Mina le visita au début de son installation au moulin. Il pria pour lui, le signa avec de l’huile et lui donna une Kurbana (pain sacré) à manger. La vie alors entra dans son corps et sa santé retourna, comme elle était avant cela. Avant qu’il parte, le moine solitaire lui demanda de venir à lui au moulin pour servir avec lui la messe divine, chaque jour.

De même, certains des pieux des fils du moine solitaire passaient plusieurs nuits avec lui, dans une vie de jeûne et de prière continue.

Il se levait tôt pour faire le Kurban et il éveillait ceux qui étaient avec lui pour prier la messe divine, avant le levée du soleil, appelant l’oblation la Manne du ciel et la nourriture d’en haut qui rassasie les esprits qui ont soif.

Quant à sa nourriture, la plupart des jours elle ne se composait que d’une pièce de pain et un mélange de cumin, de coriandre et de sel en poudre. Quand elle devenait luxueuse, elle se composait de deux pièces de pâte de fève (falafel) et un peu de cresson.

Malgré tous les aliments délicieux que les visiteurs apportaient à sa Sainteté, il ne les goûtait pas, mais les distribuait aux pauvres des habitants de la montagne, aux conducteurs de chameaux et aux guardiens, et il offrait aux visiteurs les aliments luxueux qu’ils apportaient.

Le nombre de fois qu’il mangeait n’était que deux. Aux jours du jeûne il ne mangeait qu’une seule fois, en plus de la Kurbana de l’Agneau… Quelle sainteté alors le moine solitaire a-t-il vécue, dans la crainte de Dieu, uni au Christ dans une rivière qui ne manque point de grâces et de bénédictions dont Dieu le teint, avec abondance.

 

Au Caire Ancien

 

 

Le moine solitaire, prêtre Mina, quitta la cellule du moulin forcément après que l'Administration des Antiquités décida de la reposséder. Puis, l'invitation du ciel lui vint pour présider sur le monastère de Anba Samuel à Maghagha, car ce monastère était pauvre en équipage, et la condition des moines était mauvaise. Mais le Seigneur donna du succès au chemin du solitaire, et il put reconstruire l'église du monastère au village de Zaoura, que Son Eminence Anba Athanasious, l'Evêque décédé de Bani-Souef, consacra. Le prêtre Mina le Baramusien fut promu au degré de Ighomanius, ou d'Archiprêtre.

Après avoir fini d'organiser les affaires du monastère à Zaoura, en faisant attention aux conditions monastiques et spirituelles des moines, il alla renouveler le monastère à la montagne de Kalmoune. Le Seigneur guidait tous ses pas, malgré les ennuis qu'il rencontrait de la part de Satan qui guettait ses pas, essayant de détruire ce qu'il construisait comme colonnes et palais d'amour.

Dès qu'archiprêtre Mina le solitaire se sentit tranquille à propos des conditions du monastère de Anba Samuel, il laissa la responsabilité de s'occuper de ses affaires à son disciple prêtre Mina le Samuelien, pour retourner, lui, au Caire Ancien, cherchant de nouveau la solitude. Il continua à se déplacer entre l'église du monastère de l'Ange du sud que le décédé archiprêtre Daoud Marcus le pieux servait, et les églises de Babylon El Darg.

Comme d'ennuis le solitaire souffra, pendant ces années! Pour ceci, il pensa à construire une église par le nom de son intercesseur Mar Mina El Agayebi.

Il eut ce qu'il espérait car ses fils et ceux qui l'aimaient se rivalisèrent à transformer l'idée en une réalité. Le lieu devint un centre de rayonnement spirituel et social.

Puis il contruisit une aile spéciale pour les étudiants étrangers, pour s'occuper d'eux spirituellement et socialement. Il était pour eux le guide, le père et le berger honnête, qui veillait sur ses moutons nuit et jour. Combien de fils du moine solitaire ont gradué de cette maison bénie! Et ils devinrent après lui des centres de rayonnement et la raison de grâce pour plusieurs. A la tête d'eux fut sa Sainteté Pape Chénouda III qui fut un des étudiants étrangers qui prirent de la spiritualité du moine Mina le solitaire, et qui jouirent de la piété de ce lieu béni.

En réalité, il est très difficile de suivre le programme journalier complet du moine Mina le solitaire. Car il ne détermina pas des temps précis pour la prière pendant le jour ou la nuit… Il pouvait commencer la prière à la lumière d'une lampe à l'huile, puis la nuit s'avançait, l'aube se faufillait et le jour invadait sa cellule alors qu'il priait encore. Les heures de ses prières de chaque jour dépassaient parfois les douze heures! Ce qui n'est point surprenant, car ce pieux avait préparé la terre de son coeur et attendait la pluit du ciel dès son âge doux… Son arme était la prière, sa force la messe divine de laquelle il prenait la grâce, chaque jour.

Pour cela, malgré la vie du moine Mina le Baramusien solitaire au milieu de la ville peuplée du Caire Ancien, elle fut une vie de piété qui ne fut influencée par rien. Car il était le moine solitaire qui s'était dessiné la solitude comme le chemin de sa vie monastique, quoique fut le bruit autour de lui, et quoique le lieu ou la nature du service changèrent.

Telle fut la vie du moine solitaire, archiprêtre Mina le Baramusien qui ne vira pas de la vie d'austérité, de solitude, de sarcifice et de don, pour le nom du Christ. Mais, malgré l'abondance de grâce que plusieurs ont touchée au monastère de Mar Mina à El-Zahraa au Caire Ancien, l'Ennemi du bien ne laissa pas le moine saint tranquille. Les intrigues et les complots se faisaient derrière son dos, répétant plusieurs mensonges.

Mais, la main de Dieu était au travail… Le moine Mina eut toujours recours à la prière. Il continua pourtant à être le sujet du bavardage de ce temps, à cause des ruses de Satant qui pénétrait vite dans le coeur de certains des serviteurs, et qui excitait la séparation entre eux, désirant détruire le travail de la grâce… Pourtant, la victoire fut toujours au moine heureux qui servait la messe chaque jour, jeûnait et priait sans se fatiguer.

Oui. Le monastère de Mar Mina au Caire Ancien fut une rivière exubérante de sainteté, pour tous ceux qui cherchaient la bénédiction, la grâce de la guérison, ou la libération des inquiétudes de la vie et des difficultés de ses conditions. Tous recevaient ce qu'ils cherchaient, a travers la bénédication de la prière et le travail de la foi.

Le temps vint où le Seigneur permit qu'on choisisse celui qui s'occupera de l'église. Un certain nombre de moines se présenta pour cette position critique. Quant au moine Mina le solitaire, il fut loin, ne pensant point à des positions, comme était son habitude. Mais son Eminence Anba Athanasious, l'évêque décédé de Bani-Souef, présenta une recommendation pour sa nomination, sans avertir archiprêtre Mina le Baramusien.

Quand son Eminence Anba Athanasious alla à notre père Mina à Zahraa et lui demanda la raison pour laquelle il ne s'était pas nominé pour la position du Pape, la réponse du moine pieux fut: Notre maître, que Dieu garde ta vie. Que Dieu choisisse le bon berger qui s'occupera de son peuple avec vertue et pureté de coeur.

L'évêque dit alors: il ne fallait pas que tu oublies ce devoir.

Le moine ascétique répondit: Qui suis-je, un petit ver, pour aspirer à une telle mission critique, et pour porter cette charge énorme qu'on donnera à celui que Dieu choisira, non à celui qui la veut ou la désire.

Là, l'évêque avertit son interlocuteur, moine Mina, qu'il avait présenté une recommendation par son nom, au temps propice.

La réponse qui vint sur la langue du solitaire fut: Que Dieu garde ta vie, notre maître. Ou ira le paubre entre les rois?… Dieu tire le pauvre du tas d'ordures et l'installe avec les princes de son peuple.

Les procédures de l'élection commencèrent, comme avertissements et préparations… Mais archiprêtre Mina exigea de ceux qui l'aiment de ne rien faire de tout ceci… Car Dieu est Celui qui choisit le capitaine du bâteau, et c'est Lui qui fournit le berger honnête.

Ensuite, quelque chose arriva qui fut sûre de faire perdre au moine Mina plusieurs voix le jour de nomination, car son nom vint à la commité de nomination comme Mina le Baramusien, bien qu'il fut connu par le nom d'archiprêtre Mina le solitaire. Et il y avait un autre nominé qui s'appelait archiprêtre Mina l'Antoinien.

Pourant, l'intérêt divin, qui s'occupe de l'église et de son peuple, voulut qu'archiprêtre Mina le solitaire soit un des trois gagnants, entre qui la loterie sera faite à l'autel. Ceci bien qu'il gagnat avec le moindre nombre de voix.

La belle coïncidence est que le sort de son Eminence Anba Chénouda, l'évêque d'enseignement, fut aussi le moindre nombre de voix entre les trois nominés pour la position du Pape. Ensuite, le choix du ciel tomba sur lui, à la loterie de l'autel.

Quand on l'avertit du résultat de la loterie de l'autel, alors qu'il priait comme d'habitude, il refusa qu'on sonne les cloches de l'église de Mar Mina à Zahraa jusqu'à la fin de la messe. Des dizaines de gens vinrent le féliciter, mais il répétait des paroles de gratitude et de glorification de Dieu très haut, en disant: Gloire à Toi, Seigneur… Tu m'a choisi, moi le faible, pour que Ton pouvoir paraisse à travers ma faiblesse… Le pouvoir est de chez Toi. Aide-moi. Car je crains la grandeur de ton don. Tu es honnête et juste et Tu ne laisses pas ceux qui t'aiment. Le pouvoir est de chez Toi. L'aide est de chez Toi, notre Dieu et notre Délivreur.

 

La Rivière de Sainteté

 

 

La vie de sainteté que vécut le Pape Kirollos VI fut la raison de l'étonnement et de l'admiration de plusieurs. Car il était ascétique en toute chose: sa nourriture, son boisson, ses habits, sa simplicité avec les gens, son pardon, son indulgence et son amour pour la prière et à faire la messe qu'il voyait comme la seule arme qui résout tout problème et fait croître chaque travail à l'église.

Les habits pauvres du Pape étaient la première chose que les gens autour de lui remarquaient… Dedans, il portait des habits rugueux, faits d'un tissu comme le calicot, au dessus desquelles il portait une ceinture en cuire, l'Esquim saint, ensuite une sorte de robe noire légère. Il portait aussi comme une grande cape (avec capuchon) qu'il appelait Farragueya. Il mettait un chale sur la tête pour cacher ses cheveux qu'il avait voué de ne pas couper dès qu'il était devenu un moine au monastère florissant de Baramus.

Il n'y a pas de surpruise en tout ceci, car il ressembla à Samson le géant, dont la force se trouvait dans les cheveux qu'il avait voués à Dieu. Sa force, pendant le temps qu'il garda sa vocation, fut sans limites. Les enemis ne purent le vaincre car la force de Dieu était avec lui.

Même les habits du service de la messe, Pape Kirollos VI n'était pas disposé à les utiliser, répétant que Christ était venu en Egypte pour s'échapper, et n'avait point de lieu pour poser sa tête.

Il offrait les habits luxueux, qu'il recevait de ses fils et de ceux qui l'aimaient, aux prêtres, surtout ceux des villages. Pour cette raison, plusieurs gardent toujours les habits du Pape jusqu'à présent, pour s'en bénir.

Quant aux souliers du Pape, ils y en a d'autres histoires étonnantes et admirables… Le Pape ne tendait pas à porter plusieurs souliers. Quand ses souliers s'abîmaient, il demandait de les réparer et les teindre.

Sa simplicité et la simplicité du lieu où il vivait étaient la raison d'étonnement de tous ceux qui lui étaient proches ou qui ne l'étaient pas… Quand le délégé apostolique le visita pendant sa maladie, ce visiteur fut étonné de la pauvreté des meubles de la chambre du Pape, car il ne s'y trouvait qu'un lit à quatre colonnes en fer et un ancien bureau mal nettoyé. Même la chaise où le Pape s'asseyait était ancienne, à la couleur pâlie.

Quand le visiteur ne put cacher ses sentiments, après avoir promené son regard tout autour de la chambre simple, il dit à sa Sainteté le Pape: Les Coptes peuvent te préparer une bonne chambre, notre maître. Mais le Pape ascétique et simple répondit en disant: Je crois, monsieur le délégé, que cette chambre est une centaine de fois plus luxueuse que l'étable où mon Maître et le Tien est né… et que veut-on plus que cela! Ceci n'est pas surprenant, car le Pape saint considérait la chambre où il vivait comme une cellule, ne différant pas de la cellule du monastère ou du Mouquattam.

Et qui croirait que le Pape, au service duquel était un nombre de serviteurs de l'église, sortait parfois de sa chambre, la nuit, (avant minuit, bien sûr) pour apporter un ver d'eau pour boire, sans penser à réveiller un des serviteurs de l'église, qui étaient à son service. Quand l'un d'eux s'éveillait soudain, trouvait sa Sainteté se servant lui-même et le lui reprochait, le Pape saint lui disait: Mon fils, vous vous êtes fatigués tout le jour!

Quant à sa nourriture et son boisson, il y était très ascétique, malgré les biens qui lui venaient de ses fils et ceux qui l'aiment. La vérité de la vie du Pape Kirollos était qu'il s'est fait un testament de vivre la vie du contentement… Car la pauvreté est la base de la vie du moine solitaire. Il était impossible que le moine Mina le solitaire change son style de vie pour la seule raison qu'il était devenu le Pape de l'église. Pour ceci, sa vie ne changea pas, mais elle alla d'une façon constante dès qu'il était devenu un moine au monastère de Baramus, et elle continua de la même façon, même après son ordination comme Patriarche.

La nourriture du Pape était très ascétique, malgré la fatigue de la responsabilité physique jettée sur ses épaules, étant la tête de l'église qu'on regarde comme le bon exemple… Son petit déjeuner n'était qu'une seule Qurbana, avec un peu de cumin ou de sel. Parfois, il ajoutait un peu de fèves ou deux pièces de falafel. Quant au repas du déjeuner, il se composait de pain sec et d'un plat contenant de la nourriture de jeûne, cuite et chaude, comme les lentilles, la Bisara, …etc. Mais il ne s'est approché d'un poulet rôti ou de la viande que très rarement. C'est ce que son disciple pieux, prêtre Rafael AvaMina, qui a été un contemporain du Pape saint tout le long du voyage de sa vie comme Partiarche et a accepté l'ordinance au Caire Ancien, a vu de ses propres yeux. Le dîner ne différait pas du petit déjeuner, où il se contentait souvent d'un peu de fruits.

Ceci était sa nourriture pendant les jours ordinaires… Quant aux jours de jeûne, qui sont deux-cents soixante jours de l'année, il y suivait une discipline dure, surtout pendant le Carême et le jeûne de la Sainte Vièrge Marie.

Le Pape prenait un seul repas pendant le jeune, et qui commençait souvent le soir, après la prière de la Messe Divine.

Au milieu des occupations du Pape, il n'oubliait pas ses prières spéciales dans sa chambre, et ses lectures dans la Bible, qui était sa nourriture de chaque jour. Il ne s'arrêta pas, certainement, de sa lecture des livres de Mar Isaïe le Syrien, qui représente son exemple de la vie de monasticism et de solitude.

La simplicité et la modestie étaient des qualités principales dans la personnalité du Pape saint… Quand quelques-uns des serviteurs de l'église venaient lui présenter un problème, ou une certaine affaire, ou un projet spécial, et lui demandaient son opinion, ils le trouvaient qui leur disait : « Prions, et Dieu résoudra. »

Souvent, telle sa réponse, fut exposée au dénigrement de certains, ou à la moquerie. Mais ils devenaient sûrs, à la fin, de l'efficacité de ce genre de solution, où l'homme présente ses affaires à Dieu et lui demande d'intervenir, personnellement, et de clarifier la solution ou s'occuper de tout, …etc.

Oui… Le Pape Kirollos VI se battait contre les désirs du monde dès sa jeunesse, à la maison paternelle, et dans son monasticism, et même après être devenu un Patriarche, car il continua à faire les Messes Divines chaque jour… Pendant le jeûne, la messe durait jusqu'à cinq heures du soir. Alors, ses fils des prêtres et du peuple prirent cette tradition spirituelle sublime de lui. De là, il causa un grand réveil spirituel dans la sainte église, et il rendit des milliers à l'enclos de la foi.

Pendant ses derniers jours sur terre, sa Sainteté dit à l'un de ses fils, pendant une visite au monastère de Mar Mina, comme s'il dirigeait un message général au peuple, ou comme un règlement de comptes : Je remercie le Bon Dieu, mon fils. Quand le Seigneur m'a choisi pour être le capitaine du navire, je me suis dit : il faut que je sois un bon exemple. Alors, je descendais à l'église, avant l'aube, et je louais Dieu, et je m'asseyais au milieu de vous… Et grâce à Dieu, il nous a donné la force de prier jour et nuit. Et, pendant le jeûne, les messes finissaient à cinq heures du soir, et les gens venaient communier avec moi. Chaque jour, ils venaient plus tôt que le jour d'avant.

Ainsi, la rivière de sainteté, Pape Kirollos VI, vivait-il et renseignait-il ses fils. Alors, il devint le saint de son ère et le maître de sa génération et des générations qui l'ont suivies.

 

La Poussière du Tapis Guérit Une Autre Malade

 

 

Une dame de Menya, qui demande ne pas être nommée, a raconté cette histoire éblouissante, qui prouve que les saints veillent sur nous et nous aiment d'un amour abondant… Comme elle a vu ce miracle de ses propres yeux, elle dit :

L'une des voisines était atteinte, depuis à peu-près deux ans, d'une maladie dure, qui finit par lui causer la paralysie, bien que sa famille ne laissa un médecin célèbre sans avoir frappé à sa porte. Cette famille ne se contenta pas des médecins de Menya et d'Assyout, mais elle prit notre voisine malade au Caire, où sont les médecins les plus célèbres. Pourtant, le résultat fut le même, malgré le nombre de médicaments qu'elle a pris… Chaque médecin diagnostiquait sa condition de sa propre façon, et commendait un médicament sans soucis.

Quand les parents réalisèrent que la médecine humaine a échoué à trouver une solution, il sentirent du remords de ne pas s'être dirigés vers la médecine divine, représentée par l'intercession du peuple des saints qui vivent entre nous, que nous ne voyons pas, mais qui nous donnent de la force et prennent notre main, pour que nos pieds ne glissent pas dans la foule.

En faite, cette famille dirigea alors ses regards complètement vers le Christ, pour qu'il regarde leur difficuleté de l'oeil de la pitié. Ils commencèrent à visiter les anciennes églises et les monastères, et à demander l'intercession de tous les saints. Leur espoir en Christ était grand, et surtout en Son saint Pape Kirollos VI, qui remplit de foi l'atmosphère de l'église, et dont les miracles se trouvaient à chaque quartier et rue.

Comme d'habitude, le Pape n'abondonna pas cette dame pieuse, à cause de ses prières continuelles que Dieu est capable de tout, et qu'Il n'abondonne pas ses enfants.

Ce qui est miraculeux dans ce miracle est que la dame malade s'asseyait toujours, le matin, sur un tapis, et, le soir, on la transportait au lit.

Quand elle fut guérie, par l'intercession du Pape Kirollos VI, on vint nettoyer l'appartement. Une femme alors prit le tapis et commença à le secouer, au balcon, pour le nettoyer, au point que les gens qui vivaient en bas se fachèrent de la poussière qui tomba sur eux, surtout qu'ils avaient une femme âgée et malade chez eux.

Mais ce qui est étonnant est qu'ils montèrent, après quelques instants, disant : « Nous vous remercions pour la poussière que vous avez secouée sur nous. Car la poussière, quand elle vint sur notre mère, elle se leva tout de suite et devint complètement normale, au point que nous nous sommes beaucoup étonnés. » Nous leur disions alors que ce tapis était celui sur lequel notre mère à nous s'asseyait, quand elle était malade. Il parait que le Pape Kirollos n'a pas voulu que nous nous réjouissions et que vous restiez tristes, alors il fit que la joie remplit toute la maison. Le miracle fit que beaucoup de gens méditèrent le faite que Dieu crée la solution au moment propice, quand toutes les solutions humaines deviennent incapables de procurer une résultat ou un médicament. La foi, là, représente une clé importante dans la rapidité des saints à exhauser nos prières… Par la foi, nos ancêtres ont bougé la montagne. Par la foi, des miracles de guérison sont accomplis, jusqu'à nos jours. Que la bénédiction de ses prières nous donne la grande foi, qui n'est jamais ébranlée ni amolie, et qu'elle nous garde dans notre vie à l'étranger, dans ce monde.

 

 

De Sa Transparence, Il Refusa De Donner La Communion A Deux Personnes

 

 

Miracle 2 :

Pape Kirollos, dès qu'il arriva à notre ville Maghagha, à l'an 1963, pendant l'une de ses visites pastorales, il leva l'encens du soir, car il arriva à l'église le soir. Ce qui est étonnant est que sa Sainteté priait trois messes par jour. Nous sûmes de mon père que le but de sa Sainteté pendant ces quelques jours où il visita notre ville était de donner à communier des mystères sacrés à tous les Chrétiens de la ville, comme une façon de les éduquer et de leur donner la bénédiction - bénédiction de la messe.

Je me rappelle que mon père nous dit que notre Maître, pendant la communion, reprimanda une personne et refusa de lui donner la communion quand elle se présenta pour la prendre, car il sut, à cause de la transparence de ses sens, que cette personne ne méritait pas dutout de se présenter pour les mystères sacrés.

La même situation se répéta avec une autre personne, à cause de son manque de mérite de communier du corps du Seigneur et de boire Son sang.

Les gens, d'après ce que mon père nous racontait, étaient stupéfaits de la force spirituelle dont jouissait le Pape… Ces conduites étaient miraculeuses, éblouissant les gens et leur causant de se soumettre, à genoux, au Seigneur à cause de la grandeur de sa générosité et de ses récompenses à ceux qui L'ont aimé et ont vécu pour Son amour.

Mon père dit que cette transparence, qui était un don clair dans le Pape Saint, fut une raison importante du retour de plusieurs à l'église, et du changement de la vie de plusieurs de ceux qui ne s'interessaient pas aux rites et aux prières et vivaient des habitudes, ne témoignant point le nom de Chrétien.

 

J'allai demander l'opinion du Pape Kirollos

Détermine, toi, le pays, et garde-le à l'étranger

 

 

Miracle 3 :

Mon fils me vint, un jour, et me dit : j'ai décidé de voyager à l'étranger pour travailler. Je fus très fachée et je ne crus pas qu'il allait voyager, s'éloigner de nous et vivre à des pays lointains. Quand je le trouvai déterminé à voyager, je me dis : J'irai alors demander l'opinion du Pape Kirollos, et ce sera lui qui déterminera le pays où mon fils ira et le gardera à l'étranger.

Il y avait une excursion d'Assyout au monastère de Mar Mina. Je m'y inscrivis alors et je fis la collection des photocopies des diplômes de mon fils. Je mis toutes les photocopies au lieu de visite au monastère, et je me mis à prier et à demander l'intercession du Pape Kirollos pour qu'il choisisse pour mon fils le bon pays où il sera tranquille et vivra heureux, sans problèmes.

Je dis à notre Maître le Pape : Les papiers sont complets devant toi, notre Maître… Détermine alors la place et le pays où tu le garderas.

En fait, par les prières du Pape Kirollos, mon fils voyagea et passa une bonne période de temps à l'étranger. Il revint bien portant, avec du succès dans son travail, satisfait. Je remerciai le Pape qui réalise toujours nos voeux sans nous embarrasser. Pour cela, nous lui sommes endettés de beaucoup de choses.

Et, à propos, je considère les miracles du Pape Kirollos avec nous comme quelque chose de très important dans notre vie spirituelle, car ils nous lient à l'église et nous rendent toujours proches du Seigneur. Que la bénédiction de l'intercession des saints soit toujours avec nous. Amen.

 

Le Pape... Gardien Des Portes

 

 

Madame R.M.G. - Le Caire :

Je raconte ce miracle, par lequel je fus bénie par le Pape saint Anba Kirollos VI, pour que chacun qui n'a personne pour penser à lui soit consolé… Je vis la plupart de la journée seule, car mon fils sort le matin pour aller au travail et ne retourne qu'à presque minuit.

En réalité, je n'ai jamais senti de peur de rester seule, car les images des saints remplissent les coins de la maison, et, avec eux, je ne me sent jamais seule.

Quelque chose d'étrange arriva. Je tins l'image du Pape Kirollos, avant l'incident qui m'est arrivé depuis à peu-près un an, et je la collai sur la porte de la maison, à l'intérieur.

Après quelques jours que j'aie mis l'image du Pape sur la porte, ceci est arrivé. Je sortai, comme d'habitude, un soir, pour acheter mes besoins… Quand je retournai après presqu'une heure, je remarquai que la porte était enter-ouverte. J'entrai, quand je trouvai trois jeunes hommes liés, incapables de bouger. Je fus effrayée par ce spectacle et ne pus même pas leur demander pourquoi ils étaient assis ainsi, qui leur avait ouvert la porte et comment ils étaient entrés dans l'appartement?! Mais, l'un d'eux me dit: nous t'observions et nous sachions que tu restais seule toute la journée. Quand tu es sortie, nous entrâmes dans l'appartement pour voler n'importe quoi. Mais, cet homme dont l'image est sur la porte, nous le trouvâmes qui sortit de l'image, et, avec une grande force, il nous lia d'une corde, comme tu nous vois, après nous avoir frappés d'un gros baton… Je ne pus parler à cause de ma stupéfaction et de ma joie… Tellement Dieu ne nous laisse pas seuls, et tellement Il nous protège des loups… Certainement, nous sommes quelque chose de très grand pour Dieu.

Bien sûr, les voisins s'étaient rassemblés quand ils sentirent ce qui était arrivé. Le miracle fut alors vu et entendu par tous les gens, pour que le nom du Seigneur notre Dieu soit glorifié. De ce jour, ma foi dans le Seigneur Jésus augmenta, et le Pape Kirollos le saint et ermite devint mon intercesseur qui ne désappointe pas celui qui demande son intercession, quelque soit la demande ou l'espoir.

Que la bénédiction de ses prières nous guérisse, nous garde de tout mal et nous fasse vivre comme les enfants de Dieu doivent vivre. Gloire et honneur à notre Dieu maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

 

Il le guérit de la frayeur et de la condition d'évanouissement

 

 

Madame N.N.T. Assyout :

Un soir, à l'an 1969, nous visitions l'un de nos prochains. Pendant que nous entrions à sa maison, l'entrée était très sombre. Mon fils Ihab alors eut peur. Il était, en ce temps là, un petit enfant. Il cria un seul cri, et il s'évanouit tout de suite. Cette condition dura avec Ihab pour peut-être un quart ou un tier d'heure, puis il revint à lui.

De ce jour, la condition de l'évanouissement continuait avec Ihab pour à peu-près un quart d'heure, et elle se répétait chaque fois qu'il se fachait de quelque chose. Bref, ce sujet devint la raison de malheur et de chagrin à la maison. Je priais et pleurais jour et nuit, peut-être Dieu prendrait sa main et le guérirait de la frayeur qui lui vint, surtout que le garçon grandissait. Une fois, nous allions au monastère de Muharrak, dans une visite spéciale pour Ihab. Nous demandâmes à un moine de prier pour lui. Le moine alors le fit asseoir sur la pierre sainte que le Seigneur Jésus a consacrée Lui-même quand il visita ce lieu pendant la visite de la Sainte Famille à l'Egypte. Nous retournâmes à la maison, et j'étais très optimiste. Ensuite, mon mari allait voyager au Caire. Alors, nous pensâmes qu'il le prenne au Caire et y visite avec lui le Pape Kirollos, l'intercesseur de la famille, pour qu'il prie pour lui, et, par la foi, il guérira mon fils complètement de la condition d'évanouissement qui l'avait tenu, et qui avait troublé notre vie.

En fait, mon mari voyagea au Caire et délivra Ihab à une soeur consacrée que nous connaissions, pour qu'elle prenne Ihab au lieu partiarcal, pour que notre Maître prie pour lui après la Messe. Il arriva que notre Maître le Pape - comme nous a raconté la soeur consacrée - quand il vut Ihab, lui dit : Et toi, qu'as-tu mon fils ? Tu as l'examen de l'école secondaire ? La soeur consacrée répondit à notre Maître disant : Il est malade, notre Maître, depuis longtemps. Il lui dit alors : Non, il n'est ni malade ni rien dutout… Il est déjà guérit.

Dès ce jour, la condition d'évanouissement ne revint pas à Ihab de nouveau.

Nous glorifiâmes notre Dieu tout Puissant, et nous Le remeciâmes car il donne son saint et son bien-aimé Anba Kirollos à notre service, toujours, pour que nous soyons tranquilles dans notre vie à l'étranger, dans ce monde.

Les jours et les ans passèrent et Ihab gradua de l'univercité et il ne fut point exposé à cette maladie. Il est maintenant un homme sain de toute maladie, par la bénédiction des prières du Pape Kirollos, qui sont puissantes dans leur efficacité et leur sens.

 

La bougie s'éteignit avec le dernier mot du Livre

 

 

Ramzi Eid Ibrahim - 53 rue El Sayed Azzam - Imbaba.

Premier Miracle :

Les miracles du Pape Kirollos avec nous augmentent notre attachement au Seigneur et nous rendent très proches de l'église, car les Mystères de l'église Copte et ses rites sont considérés comme des trésors, bien que beaucoup de gens ne les connaissent pas très bien… L'intercession ,qui est considérée un signe clair dans la foi du peuple de notre église, est considérée comme l'huile qui garde la lampe de la foi toujours allumée. Combien de problèmes affrontent les gens, ce qui rend certains faibles et la vie se retrécie devant eux, puis le moment du comfort vient à travers l'intérêt deDieu en nous, au moment propice, et en chargeant les saints qui prient pour nous et travaillent pour notre repos dans notre vie à l'étranger.

En réalité, de la force de mon attachement à mon intercesseur le Pape Kirollos, je lisais tous ses livres qui enrégistrent sa vie et ses miracles, car j'y trouve une grande consolation, surtout qu'il est mon intercesseur qui écoute mes appels au moment de détresse, et vient vite, tout de suite.

Je me rappelle qu'un soir je lisais un des livres du Pape Kirollos, puis la lumière fut coupée de nous pendant la lecture. Je dis alors : Anba Kirollos, je vais allumer une bougie pour voir et finir le livre. En fait, je continuai à lire le livre avec beaucoup de passion, jusqu'à ce que la bougie fit beaucoup de lumière, puis s'éteignit, après avoir été consommée. Je fus faché pour quelques instants car je n'avais pas fini le livres. Mais je me rappelai, quelques instants après, que j'avais lu les quatre pages qui restaient avant de lire le livre dès le début. Je remeciais alors le Seigneur qui montre de petits signes, qui paraîtraient comme des hasards pour certains, mais qui sont de grandes preuves. Et si l'un de nous se parait de la simplicité, il pourrait être joyeux des choses les plus petites que le Seigneur fait avec lui.

Ceci est la grâce que nous demandons toujours au Seigneur, dans nos prières, pour qu'Il nous donne la grâce de l'humilité et du contentement, et pour que nous ne nous occupions pas beaucoup des affaires mondiales, mais que nous cherchions d'abord le Royaume et la justice de Dieu, et tout cela nous sera donné par surcroit, comme dit la Bible.

La bénédiction de l'intercession du Pape Kirollos soit avec nous. Amen.

 

Je mis le livre du Pape sous l'oreiller

 

Second Miracle :

Je m'habituai, après avoir fait l'expérience de l'efficacité de l'intercession du Saint Pape Kirollos, à demander son intercession en toute chose, grande ou petite, dans ma vie.

Je me rappelle que depuis deux ans, ma fille Névine s'était heurté l'oreille à la porte et avait pleuré fortement, tout le jour, bien que le choc ne laissa pas une grande blessure, au point que nous nous inquiétions beaucoup pour elle. Mais, avant qu'elle se coucha la nuit, je dis qu'il n'y a de solution que de mettre le livre du Pape Kirollos sous l'oreiller, et elle se réveillera en bonne santé. En fait, je mis sous sa tête le livre des miracles du Pape Kirollos. A cause d'une foi complète en sa guérison, le Saint Pape Kirollos ne nous désappointa pas, car Névine se réveilla le lendemain en toute santé, sans soufrir d'aucune peine et sans se plaindre d'aucune fatigue.

Nous remerciâmes notre Seigneur pour son plan et sa miséricorde, Lui qui se comporte avec nous avec un amour abondant, et nous donne des signes, chaque jour, qui augmentent la chaleur de notre foi et nous font vivre en paix et en tranquillité. Que la bénédiction de ses prières (Pape Kirollos) et son intercession de notre part soit avec nous. Amen.

 

Il l'appela par son nom au milieu de la messe

 

Troisième Miracle :

Ce miracle prouve, avec une complète clareté, la transparence des sens du Pape Kirollos - cette transparence par laquelle sa Sainteté rassemblait ceux qui sont dispersés et loins de l'enclos de l'église.

Une fois, ma soeur (Mère de Sahar) souhaita aller au lieu patriarcale pour prier et voir le Pape Kirollos. Mais, quand elle arriva, elle trouva l'église encombrée de monde. Elle fut triste car elle ne put pas entrer à cause du monde. Ce qui est étonnant est que notre Maître le Pape, en faisant le tour de l'église avec l'encensoir, s'approcha de la porte extérieure de l'église et appela ma soeur, par son nom. Elle fut stupéfaite, courra à notre Maître et entra à l'église, dans un état d'admiration et de joie sans limites. Le Pape lui-même l'avait invitée et l'avait appelée par son nom sans la connaître personnellement. Ceci prouve que le premier but de notre Maître était de rassembler les gens à l'église, pour avoir la bénédiction de la Messe Divine. Dès ce jour, ma soeur participait à l'église et aux Messes avec discipline et sans arrêt… Car elle considera l'appel du Pape à elle comme une invitation personnelle pour s'approcher des Mystères Sacrés et de la vie de communion, et de ne plus vivre loin.

Que la bénédiction de son intercession illumine notre vie et nous guide à la victoire. Amen.