1. Le sexe est le saint des saints du corps humain. C’est pour cela qu’il convient d’aborder les sujets relatifs au sexe avec beaucoup d’humilité et une parfaite sérénité. Il est préférable de ne pas traiter ces sujets dans des réunions d’une manière simpliste ou trop libre qui pourrai susciter des commentaires déplacés ou des plaisanteries de la part des jeunes.

Au contraire, il convient de conférer au débat un caractère sacré, dans un climat serein, en choisissant des termes chastes. En effet, un exposé qui ne respecterait pas ces règles nous priverait de la présence de Dieu.

 2. Le sexe nous associe à la création. Par son intermédiaire, nous participons avec Dieu à la continuité du genre humain. Les capacités que Dieu a déposées en nous, suprême prodige, ne sont qu’un moyen sacré permettant de perpétuer la création par Dieu de nouveaux êtres qui peupleront la terre et s’éterniseront au ciel.

 3. De même, le mariage chrétien est une union spirituelle où les deux deviennent un par le Saint-Esprit. C’est un amour généreux qui se donne, et non une association humaine et matérielle. Il existe des règles fondamentales à respecter pour quiconque souhaite entrer dans ce sacrement et qui veut choisir son conjoint.

 4. Concernant la première jeunesse (le lycée et le début de la phase suivante), il est préférable de leur donner des éléments scientifiques et spirituels sur ces sujets. Nous armons ainsi les jeunes contre les divers courants et déviations que représentent les mauvaises fréquentations, les magazines et les livres légers.

 Nul doute qu’« il vaut mieux prévenir que guérir ». Afin de prévenir les jeunes contre de graves déviations, ils doivent prendre conscience du sexe sous l’angle de la maîtrise des émotions, de la nécessité d’élever ses instincts, de se préoccuper de l’autre vie et de se comporter avec sainteté envers soi-même et avec les autres. Si le jeune est convaincu de tout cela et sil y a une pratique spirituelle en union avec le Christ, il sera prémuni contre de graves déviations.

 5. Il faut signaler aux jeunes la nécessité d’ouvrir leurs cœurs à leurs pères confesseurs, leurs servants et leurs servantes pour leur parler des idées et des interrogations qui leur viennent à l’esprit. Et c’est le rôle des servants et des servantes de conduire ces âmes vers le Christ et vers le père spirituel sans s’attarder à recueillir eux-mêmes les confessions des jeunes car cela produit l’effet opposé en définitive, et n’est correct ni sur le plan spirituel ni vis-à-vis de l’Eglise.

 Eclairer les jeunes afin qu’ils distinguent les précieux du faux, le conseil sincère et l’initiation coupable, la tendresse chrétienne de la tendresse trompeuse, l’émotion spirituelle sincère de l’émotion charnelle dégradante, tout cela est de nature a affermir les jeunes sur le droit chemin, par la grâce de Christ.

 C’est pour cela que le suivi pastoral individuel et la pratique de la confession résolvent de nombreux problèmes avant qu’ils ne prennent de l’ampleur, voire avant qu’ils n’apparaissent.

 6. Le guide ne doit pas rendre la tâche des jeunes plus difficile, en les focalisant sur un péché particulier plutôt qu’un autre, car il ne fait aucun doute que le fleuve de la grâce emporte tout sur son chemin, et que l’action de l’Esprit Saint sanctifie l’être tout entier. C’est pour cela qu’à trop parler de ces sujets nous risquons de donner l’impression que ce sont des problèmes difficilement solubles, alors qu’ils sont simples et aisés en Christ. Il suffit d’inciter les jeunes à la vie chrétienne quotidienne, plutôt que de se focaliser sur les aspects négatifs.

 7. Nul doute que Dieu tient en compte des circonstances dans lesquelles vivent ses enfants : l’âge du mariage augmente sans cesse, les conditions de vie sont de plus en plus difficiles les traditions anciennes de la bague et du trousseau doivent évoluer en profondeur…Tout cela rend la vie de pureté plus difficile pour les jeunes, notamment avec l’influence des médias, les voyages à l’étranger et l’excitation permanente

 Pour cela, il convient aux servants de ne pas laisser les jeunes sombrer dans le désespoir, mais au contraire, de leur donner l’espérance qui vient de Dieu car « ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné ; au contraire, son Esprit nous remplit de force, d’amour et de sagesse » (2 Timothée 1 : 7).

 Pourquoi le sexe ? Et quand y a-t-il déviation ?

De nos jours, certains se demandent : « pourquoi Dieu a-t-Il créé en nous cet instinct, source de tourments ? » Cet instinct a été, dès les débuts de la création, à l’origine de guerres et de malheurs. Nous avons exemples le péché de Sodome et Gomorrhe, la tentation de Joseph par l’épouse de Putiphar, les diverses déviations citées dans le Livre de Lévitique, la chute de Samson, la tribu de Benjamin, David, et tant d’autres.

L’époque moderne a vu la libération des mœurs bouleverser les relations sociales et envahir les médias, et nous constatons que, dans notre pays, ce problème est sorti de l’ombre et s’affiche sans pudeur.

Dieu a-t-Il créé le sexe pour nous tourmenter ?

Tant de jeunes, qui craignaient Dieu et aspirent au Royaume et au salut de leurs âmes, sont pourtant tourmentés par ce problème et s’imaginent que leur salut est difficile à atteindre, alors que l’Apôtre nous dit : « Car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. » (Romains 13 : 11)

 

Pourquoi Dieu a-t-il créé le sexe ?

Dieu aurait pu nous doter d’une constitution différente. Il aurait pu choisir, pour assurer la continuité de l’espèce humaine, un autre mode de reproduction qui ne nécessiterait pas cette association entre deux sexes, comme par exemple l’auto insémination que nous connaissons scientifiquement. Il aurait pu aussi placer en nous un instinct qui ne s’éveillerait qu’à certains moments, pour assurer la continuité de l’espèce, puis sommeillerait le reste de l’année.

Mais Dieu, en créant le sexe, ne visait pas uniquement la continuité de l’espèce. Il a voulu, par le sexe, une sorte d’amour et d’union entre l’homme et Dieu, et entre les êtres humains. En cela, l’homme se distingue des autres créatures.

Cela est réalisé, en particulier, dans le sacrement du mariage, lorsque le croyant se donne à l’autre sans réserve. Tous deux s’unissent par l’Esprit Saint pour ne faire qu’un.

Pour cela, tout détournement du sexe hors de ce cadre naturel et sacré est l’expression d’une déviation par rapport au « cours de la vie ».

 

Pourquoi y a-t-il déviation ? 

Les péchés relatifs au sexe ne trouvent pas leur origine dans le corps et ses sens autant qu’ils la trouvent dans des courants enfouis qui oeuvrent en nous, qui orientent notre comportement, nos désirs et nos instincts. Le corps n’est alors que leur champ d’expression externe perceptible. Quelles sont donc ces forces intérieurs qui poussent l’homme a détourner le sexe de son cadre naturel ?

 

En voici quelques exemples :

1. L’égocentrisme

Nul doute que Dieu créa l’homme pour qu’il vive en union avec Lui, et le plaisir de chaque partie réside dans cette union : « Mon plaisir est avec le fils d’Adam ». Il y a problème dès que l’homme se replie sur lui-même, se renferme et ne donne rien aux autres pas même à Dieu. Cette autosuffisance, cet égoïsme et cet isolement sont l’origine première des écarts qui détournent le sexe et le rendent nuisible. 

A partir de là, l’individu commence à trouver son plaisir en lui-même, il aime sa personne, il s’adore lui-même et est prêt à écraser les autres pour s’élever. Ce repli égoïste est à l’origine des désirs sexuels du corps. L’égo en est le moteur : l’individu aime sa personne et recherche son plaisir, même si c’est au détriment d’autrui.

C’est pour cela que, de sentir la présence du Christ, se rapproche de Lui, s’ouvrir à l’œuvre du Ciel et de la Grâce, rectifie le cours de la vie. C’est là un élément essentiel pour préserver le sexe dans son cadre correct, et pour se débarrasser de ces déviations.

Le Christ permet à l’âme de sortir de son isolement et de s’unir avec Lui et avec toute l’humanité : « Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, Ma colombe, ma parfaite ! » (Cantique 5 : 2).

Mon jeune frère, le Christ t’appelle ! Lui ouvriras-tu ton cœur ? Etabliras-tu un dialogue avec Lui ? Lui confieras-tu ta vie afin qu’Il le sauve de tout égoïsme et que tu vives par l’amour et pour l’amour ?

La foi en Christ, le dialogue avec Lui eu calme, dans l’Evangile, dans ta chambre ou à la messe, c’est la le remède à tout désir malsain : « En élevant l’offrande sur l’Autel, le péché se retire de nos membres par Ta grâce » (Prière de la Fraction).

Par conséquent, la première question à me poser en tante que jeune est : « Est-ce que je connais vraiment le Christ ? Ai-je établi un dialogue avec Lui ? Est-ce que je L’aime pour Ses douces qualités et Sa volonté de me racheter ? » Si tu n’es pas encor entré dans cette union avec le Christ, alors ne tarde pas, assis-toi dans le calme, imagine le Dieu de Gloire devant toi, et commence à Lui parler. Et si le dialogue est amorcé…alors il ne s’arrêtera jamais !

 

2. Le matérialisme

La pratique du sexe, en dehors de l’amour pur qui existe dans le sacrement du Mariage, procure un plaisir qui ne tarde pas à se transformer en angoisse et en sentiment de vide. A ce plaisir sensuel qui entraîne souvent les jeunes vers les déviations, doit s’opposer l’expérience de l’extase spirituelle sereine qui transporte la personne du niveau corporel vers le niveau spirituel.

Le problème des jeunes est qu’ils ne veulent pas vivre la vie, dans sa plénitude et la pureté de son but. S’ils goûtaient à cette vie, ils auraient la certitude qu’elle est meilleure, plus profonde et plus durables que le plaisir du péché.

Cette chute au niveau sensuel et matériel trouve sa source dans l’esclavage à la matière général, et dans l’incapacité de l’homme à voir l’invisible dans ce qui est visible. L’illusion dans laquelle chutent la plupart des hommes, est que la matière en soi peut procurer la vie et le bonheur. Cette illusion était une conséquence de la chute d’Adam. Mais le Fils de Dieu la Parole qui créa toute chose en bien, a corrigé cette vision par Son Incarnation, en revêtant la matière, en la touchant et en se nourrissant d’elle.

Ainsi la matière a été sanctifiée, ou plutôt, la grâce de Dieu s’est manifestée à travers elle. Et de ce fait, il nous a été donné une nouvelle façon de voir les choses : c’est le don de la foi, le don de voir les choses : c’est le don de la foi, le don de voir et de demander avec foi la gloire de la Parole manifestée à travers le corps et la matière.

Nous pratiquons cette foi à travers les sacrements de l’Eglise. Et la force de notre foi se trouve renouvelée par cette pratique. Ainsi, nous pouvons vivre dans la nouvelle création par la vie spirituelle, c’est-à-dire par l’Esprit de Dieu qui se déverse sur nous des hauteurs. Nous ne nous arrêtons plus, par nos sens et nos sentiments, aux limites de la matière. De même, nous ne penserons plus que notre bonheur et notre subsistance résident dans ce qui est visible, mais plutôt dans le Fils de Dieu la Parole, le donateur de la vie et de sa finalité.

As-tu goûté, mon jeune frère, à la douceur et la limpidité de cette vie spirituelle ? Résonnent-elles dans tes oreilles, les cloches de Jérusalem où nous ont déjà précédés Antoine, Paul et Augustin ? Retrouve en toi les yeux de la foi, afin de voir Dieu en toute créature et en tout être humain. Alors le monde devant toi paraîtra plus sain plus pur.

 

3. Le vide

L’homme ne supporte pas le vide. Par le vide nous entendons l’absence de but et de mission dans la vie. C’est de là qu’arrivent la perdition et le versement dans la frivolité qui a longtemps caractérisé la littérature française. Quiconque lit Samuel Beckett ou Ionesco ressentira l’amertume qu’éprouvent ces auteurs pour qui la vie et l’existence n’ont aucun sens.

Et quand l’homme n’a plus de mission dans la vie, cette vie se transforme en désastre, et les autres deviennent un enfer, car ils constituent un obstacle à l’ambition personnelle 

Mais Dieu nous ouvre des horizons merveilleux : « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Ici, l’homme existe pour servir et s’unir, par l’amour, à toute l’humanité. Et quand l’homme se sent « apôtre de l’amour » de l’humanité, alors il oublie sa propre personne et pense à son frère. Il n’est plus égoïsme mais il aime les autres avec son cœur pur. 

Ne te replie pas en te lamentant sur tes tourments sexuels, mais pars sur les chemins, à la recherche des brebis perdues et épuisées, convie-les au festin d’amour dans la maison du Seigneur, convie-les à la communion de la création en présence de Dieu.

Mon jeune frère, te sens-tu « apôtre de l’amour » ?, offrant tes services au pauvre et à l’égaré ?, offrant ton amour à ceux qui sont dans la privation et le tourment ? Sers-tu le Seigneur avec l’honnêteté et largesse de cœur, ou vis-tu pour t’amasser des biens matériels et jouir de tout ce qu’offre le monde, abandonnant des frères dans le besoin spirituel ou matériel.

Aie ta mission, un service dans ta vie. Sors de ta demeure pour planter l’amour et la paix dans toute la terre.

 

4. L’anxiété

Les jeunes qui sont anxieux et tendus à propos de leur avenir ou de problèmes matériels, sociaux ou familiaux, se tournent vers la péché pour en retirer qui compensera les difficultés qu’ils vivent.

Pour cela, les jeunes qui aspirent à la pureté ne doivent pas se laisser envahir par l’anxiété, quelle que soit la raison et quel que soit le problème. Au contraire, ils doivent se confier calmement à Dieu, certains d’être les enfants d’un Père aimant qui prendra soin d’eux, les nourrira en temps convenable et fera arriver toute bonne chose en son temps.

Les instants d’intimité où tu dialogues avec Dieu à propos de tes problèmes matériels, professionnels ou familiaux, te procurent calme et paix. Tu ne ressens plus de manque affectif ni de tension psychologique pouvant te faire chuter dans les mauvaises pensées, les déviations sexuelles ou le tabac.

A présent mon cher amis, encore plus d’amour pour le Christ, encore plus d’ambition céleste, d’amour pour les autres et de paix intérieure. C’est ainsi que tu atteindras la pureté et la sainteté sans laquelle nul ne peut voir le Seigneur.

 

Les garanties de la vie de pureté

Certains jeunes s’imaginent que la vie de pureté est devenue chose impossible de nos jours. Les courants qui nous entraînent vers la chute sont en effet très puissant : ce sont l’instinct et ses appels incessants, la société et ses occasions de chut, et le démon qui œuvre dans ce monde contre Dieu et contre la sainteté, afin de compromettre le plan que Dieu a prévu en créant l’homme.

Un discours très répandu de nos consiste à dire qu’il faut « vivre avec son temps ». La société actuelle est constamment en quête de progrès : progrès scientifique ou de la pensée. Et l’Eglise s’efforce de comprendre les changements que connaît cette génération ainsi que les différentes tendances qui l’animent : l’orgueil, l’anxiété, la libération, le relâchement, l’ouverture idéologique, etc. 

Mais le Malin se faufile dans le cœur de nos jeunes par la ruse Il leur fait croire que cette époque est très différente des époques précédentes, et que la sainteté est devenue un mirage qu’il est inutile de chercher à atteindre.

 

Les grandes vérités

· La première vérité, qui ne fait aucun doute, est que toute société a été, en son époque, une société a été, en son époque, une société a été, en son époque, une société contemporaine. Ainsi, la société du premier siècle était contemporaine, comparée aux sociétés d’avant notre ère.

· La deuxième vérité est que les changements qui surviennent dans une société n’affectent pad le fond des choses. Ce sont des changements idéologiques, professionnels politiques et sociaux, mais les notions du péché et de sainteté ne peuvent en aucun cas évoluer. Ce sont des notions purement spirituelles, et l’esprit est éternel, il est soumis ni au temps ni au progrès. L’esprit ignore ces paramètres.

· La troisième vérité est que l’essence de l’être humain ne peut évoluer. Ses instincts sont identiques à ce qu’ils étaient par le passé, et sa nature déchue est celle qu’il a héritée d’Adam. De même, son aspiration à l’éternité et sa conscience divine sont des éléments qui demeurent inchangés de génération en génération. Libre à l’homme de les utiliser ou de les ignorer.

· La quatrième vérité est que, même si nous admettions un instant que la chute était facile et la salut difficile à notre époque, il ne faudra pas oublier que « Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé » (romain 5 :20). Le salut de l’homme n’est pas entre ses seules mains, mais entre les mains de Dieu qui vient au secours de celui qui cherche la vérité avec un cœur appliqué et une détermination sincère.

Et si nous demandions aux jeunes ce cette génération d’habiter aujourd’hui Sodome et Gomorrhe, ils n’y verraient aucune différence, comparées à nos sociétés modernes, malgré les quarante siècles qui séparent ces deux sociétés.

Souvenons-nous aussi qu’au temps des apôtres la sainteté abondait, malgré la prolifération de la magie et du culte des idoles avec ces pratiques décadentes.

Ainsi rien n’est nouveau sous le soleil. Ce qui est nouveau c’est notre réticence à vivre pour le Christ. Et c’est cela qui nous pousse à trouver de faux prétextes qui endorment nos consciences quand celles-ci ont tendance à dévier.

Les garanties certaines 

Nous devons être conscients qu’il existe de nombreuses garanties qui nous assurent la vie de pureté, en nous soutenant dans la sainte lutte que nous avons déclarée au péché

 

1. L’œuvre de la grâce 

Nul doute que nos efforts les plus extrêmes ne pourront nous élever, ne serait-ce que d’une coudée, au-delà de nos capacités humaines. C’est le fruit de notre expérience quotidienne à tous. Et il ne fait aucun doute non plus que nous ne puissions faire face aux forces du mal avec nos pauvres moyens humains.

C’est alors qu’intervient la Grâce pour résoudre cette flagrant contradiction entre Dieu Saint et des humains pécheurs. La Grâce est une action divine, enfouie, qui fait participer les hommes à la nature divine. C’est une force sans limites qui dévale dans nos entrailles pour maîtriser nos instincts, calmer nos esprits, éclairer nos pensées et nous rendre plus humbles. La Grâce est un médecin divin qui guérit nos esprits des déviations et des souffrances qu’elles entraînent.

C’est pourquoi, le jeune qui se confie à l’action de la Grâce percevra un réel changement dans son esprit, ses sens, ses pensées, ses sentiments et ses tendances. C’est un miracle qu’il est nécessaire d’expérimenter pour en prendre conscience.

La Grâce est une formidable énergie qui élève l’esprit au-delà des contraintes du corps et des séductions du monde. C’est tout simplement…Dieu qui habite en nous.

Pour recevoir la grâce, il convient d’être obéissants, d’accepter le Christ comme Maître de notre vie, de concrétiser ce choix en partageant notre vie avec Lui, par le prière, en se nourrissant de l’Evangile et en vivant régulièrement l’union avec son Corps et Son Sang sacrés.

Si nous avons la sincère intention de vivre selon le Christ, alors traduisons tout ceci par des actes, à travers une vie d’union avec le Seigneur, et d’obéissance à Ses préceptes. C’est par lutte que nous pourrons accéder à la Grâce nécessaire à notre salut.

A présent, mon jeune frère, approche-toi du Maître, soumet-toi à Ss pieds, confie-Lui ta misérable et mortelle existence, afin qu’après chaque prière tu ressortes muni d’une hysope pour laver tes péchés, et de nouvelles munitions pour poursuivre le combat.

 

2. L’esprit d’espérance 

Ne renonce jamais en disant « C’est inutile ». Au contraire reprends courage et dis-toi : « Je n’y arriverai pas tout seul, mais avec l’aide du Seigneur qui sauve mon âme de la mort et ma vie de l’abîme ».

Que l’immense amour du Christ te raffermisse, aie confiance en Sa tendresse infinie pour toi, faible et asservi. Reprends confiance et lèves-toi car Il t’appelle. Ne tarde pas, ne renonce jamais à cause du poids de tes fautes passées, et ne succombe pas aux ruses de l’ennemi. Le Seigneur t’attendra toujours, et il se réjouira du retour de rependant, quel que soit son passé.

 

3. Une vie remplie 

Mon frère, le vide dans ta vie constitue le plus grand danger pour ta pureté. Par le vide, je n’entends pas uniquement le temps libre, mais l’absence de mission, et une vie futile sans responsabilités ni perspectives. Reçois, des mains du Seigneur, ta mission de serviteur du Christ. Réponds à Son amour éternel, et mets-toi à la recherche de Ses enfants éloignés

Ta responsabilité en tant qu’étudiant est d’être un témoin du Seigneur, par ton honnêteté, et tes saints projets. Ainsi, ta vie sera remplie d’objectifs bénis et d’attentes pures visant à servir le Seigneur et Ses enfants.

Fixe-toi des objectifs saints tels que l’entraînement à la prière continuelle, l’assimilation du saint Evangile et de l’esprit de l’Eglise par ses Pères, son histoire, sa doctrine et ses prières, la compréhension de l’esprit, de la pensée et la culture de notre époque, afin de les mettre au service du Christ et de la recherche des âmes éloignées.

Soucie-toi également de tes études et son métier. Etudie avec ton enthousiasme, pas seulement pour l’examen mai pour accomplir ton travail avec plus d’amour, d’efficacité et de bonheur.

Si ton cœur est occupé par de saints projets, la pureté remplira ton corps. Par contre, une vie futile, sans objectifs ni projets ne mène à rien.

 

4. Un moral positif

Vous avez sûrement remarqué que les hommes n’ont recours à l’alcool, la drogue ou la tabac que comme remède à l’angoisse, pour rechercher, à tort, le bonheur perdu. De même, nous remarquons que la souffrance résultant d’un échec scolaire ou social, ou de difficultés matérielles, peut inciter à suivre l’instinct charnel, pour y trouver une compensation.

C’est pour cela que nous devons acquérir, par la grâce du Christ, un moral qui réagit positivement aux agressions de la vie quotidienne et ses problèmes, qui en tire les leçons pour l’avenir, puis les dépasse pour transformer l’échec en succès et en occasion d’expérimenter la bienveillance du Christ envers Ses enfants. Ainsi, ayant trouvé la paix dans la présence de Dieu, nous n’avons nul besoin de compensations par des plaisirs nocifs

 

5. Une vie honnête

Tu doit être honnête dans les diverses facettes de ta vie : a vie scolaire, sociale, spirituelles, etc. Les motifs qui te poussent à suivre le Christ doivent être sincère. Suis le Christ pour Sa personne, pas pour Ses dons. Sois vigilant dans tes sentiments et tes émotions. Surveille tes sens, tes pensées et tes choix afin qu’ils ne soient pas une occasion pour l’ennemi de s’infiltrer dans ton cœur.

Sois sûr que le Seigneur qui observe ton combat du Ciel ne t’abandonnerai pas, mais te soutiendra de Sa force sublime. Que le Seigneur remplisse toujours tes pensées, et le péché s’éloignera de tes membres facilement. Notre combat n’est pas un combat contre le péché, mais un combat pour gagner le Christ. Et si nous avons gagné le Christ, que demander de plus ?

Le choix du conjoint

Le choix de son conjoint est sans doute une décision lourde de conséquences pour tous ceux que Dieu a appelé à suivre la voie du mariage ; et ces derniers représentent la grande majorité des croyants. Cette question doit être étudiée sous tous ses angles.

Il convient que les jeunes soient sensibilisés à ce sujet assez tôt afin de rectifier les éventuels principes ou comportements qui pourraient s’infiltrer dans leur esprits, et qui pourraient, par la suite, nuire au couple.

 

1. Quand faire le choix ?

Il faut savoir qu’il existe un moment propice pour ce choix et ce, pour les raisons suivantes

A. Les jeunes commencent par traverser une phase où ils prennent conscience du sexe opposé. Ils remarquent certains aspects chez l’autre, sont attirés par une personne puis s’en détournent pour une autre pour diverses raisons. Dans ces attirances passagères, mes sentiments sont parfois en cause, et le corps, presque toujours. Ce serait grave erreur que de croire que ces attirances peuvent conduire à un choix définitif de son conjoint. Il convient aux jeunes d’attendre d’avoir dépassé cette première phase pour évoluer vers un comportement plus stable, à l’âge où il commence à travailler et assumer les responsabilités de la vie.

B. Ces brusques changements du comportement peuvent créer des chocs affectifs et psychologiques chez les deux parties. En effet, l’une aura l’impression d’avoir été injuste, et l’autre se sentira lésée.

C. Cela est dommageable pour les deux parties. Une relation qui n’a pas été suivie de démarche officielle peut laisser des séquelles affectives qui resteront au temps. Cela est particulièrement vrai pour les jeunes filles.

D. De même, il est impossible de nier, et ceci est scientifiquement prouvé, que les sentiments font partie du corps, car il entrent dans la composition de la personnalité humaine. C’est pour cela que, même si ces sentiments commencent dans la pureté, ils ne tardent pas à laisser place aux instincts, ce qui n’est pas sans danger.

E. Enfin, le jeune homme qui rencontre trop d’empressement de la part de la jeune fille qu’il a choisie, commence à douter d’elle, et finit par s’en détourner, même à l’approche des démarches officielles ; ceci car les jeunes hommes les plus débauchés choisissent, au moment de se marier, les filles les plus pures.

Pour cela, les jeunes doivent se comporter avec sainteté, et ne pas succomber aux appels des sentiments, de l’instinct ou des sens. Leurs fréquentations doivent se dérouler dans le cadre d’une mixité chrétienne et sainte. Quelles sont donc les caractéristiques d’une saine mixité ?

 

2. Les caractéristiques d’une sainte mixité

La mixité entre les deux sexes est fait naturel que l’on rencontre aujourd’hui dans les maisons, les écoles, les universités, et le monde du travail.

Le danger de la mixité réside dans les déviations dont elle peut faire l’objet: soit une déviation dans le sens du relâchement et du laisser-aller, comme cela est le cas dans les sociétés occidentales, ou au contraire, une déviation dans le sens d’une extrême rigueur, comme c’est parfois le cas dans certaines sociétés orientales ou la séparation des sexes est très stricte 

Quant à la mixité chrétienne, elle a ses caractéristiques et ses limites. Nous abordons dans ce qui suit certaines de ces caractéristiques :

A. Il s’agit d’une mixité en présence du Christ. Chacune des deux parties est rattachée au Christ, rassasiée de Sa Grâce, et sanctifiée par Son Esprit. La mixité est une conséquence des obligations du travail et de la vie, et elle se déroule dans un esprit sain et fraternel. Dans l’épître de Saint Paul aux Philippiens (chapitre 4) ou dans son épître aux Romains (chapitre16), nous trouvons quelques saints exemples de la mixité chrétienne : il s’agit des servants et servantes de l’Eglise qui travaillent ensemble dans la vigne du Seigneur, en toute pureté, chasteté et retenue. Et leurs noms à tous sont inscrits dans le Livre de la Vie .C’est pour cela que le jeune Chrétien ne doit jamais quitter sa demeure sans s’assurer qu’il est bien entre les mains du Christ. Et c’est, armé de cette protection, qu’il part au combat. En toute situation, il a la certitude que Le Christ est sa lumière et sa force, et il s’écrie sans cesse : « Nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. » (Romains 8 : 37)

B. Il s’agit d’une mixité qui se limite au cadre professionnel, qui exclut les discussions inutiles ou futiles, les familiarités malsaines, et les propos destructeurs. Cette mixité ne doit pas déborder du lieu de travail. Il s’agit d’une relation professionnelle entre collègues. Dès que vous sentez (grâce au Christ qui est en vous et vous éclaire) que vous deviez de cette voie, revenez aussitôt vers le droit chemin, avec l’aide du Sauveur qui est avec vous à chaque instant.

C. C’est une mixité qui reste toujours dans le cadre d’un groupe dont les membres coopèrent en toute pureté et innocence. C’est une église (c’est-à-dire une assemblée) unie par l’esprit, qui œuvre pour la gloire du Christ et le bonheur de tous. Aussi, il est totalement exclu de développer une relation privée avec tel ou tel membre du groupe. Il s’agirait d’une déviation par rapport au droit chemin, et par rapport au groupe uni par Christ dans la sainteté. Toute relation privée constitue un danger pour les deux parties. Cependant, si cette relation a pour but le choix du conjoint, que ce soit fait de manière sainte et officielle, en suivant les conseils du père de confession, sans chercher à se cacher. Une question se pose alors : Comment choisir son conjoint ?

 

3. Comment choisir son conjoint ?

Les décisions que nous prenons sont généralement la résultante de trois forces intérieures qui sont :

 

A. L’âme ou la voix de Dieu en nous, 

B. La raison qui étudie les faits avec sérénité,

C. Les sentiments ou les émotions qui nous animent en certaines situations.

Une grave erreur serait d’inverser cette échelle. Il ne fait pas de doute que l’ordre cité plus haut est le bon : C’est Dieu qui contrôle notre pensée, et c’est la pensée qui contrôle les sentiments. L’inversion des valeurs se produit lorsque ce sont les sentiments qui nous conduisent, et réduisent la pensée et l’âme au silence.

Les sentiments ne sont pas aptes à nous conduire. En effet les sentiments sont changeants. Ils font partie de l’homme ancien sujet à l’erreur. Ils sont une composante du corps, et du courant pécheur qui sévit dans nos instincts. C’est pour cela que ce serait une grave erreur que de se laisser conduire par les sentiments. La raison pourrait être opposée au choix des sentiments. Et Dieu Lui-même pourrait être opposé, et c’est Lui qui sait où se trouve notre bien, et connaît notre avenir.

Le choix de son conjoint doit donc commencer par Dieu, en l’implorant continuellement, afin qu’Il nous dévoile le chemin, en évitant tout entêtement envers une certaine pensée ou certains sentiments ; mais par une soumission sincère et dépourvue de toute volonté personnelle.

Et après s’être laissée guider par Dieu, la personne réfléchira avec calme et posera la question : cela me convient-il ? Elle mènera cette réflexion seule, avec son père spirituel, avec sa famille et ses amis.

Nul doute que la réflexion à voix haute conduit à de bonnes décisions, si elle est accompagnée d’une soumission à Dieu et de l’invocation de Son conseil et Sa providence 

Quant aux sentiments, point trop n’en faut. Qu’ils soient mesurés et maîtrisés plutôt qu’enflammés et incontrôlés, au point de masquer la voix de la raison, voire la voix de Dieu.

L’amour chrétien est un amour divin, qui a vocation à croître et qui est en empreint de don de soi, de générosité, et du souci de l’autre.

C’est ainsi que les deux se rencontrent en Christ, et que l’un devient deux et que les deux deviennent un par l’action du Saint Esprit dans le saint Sacrement du Mariage.

 

4. Les buts du mariage chrétien

Le mariage est-il nécessaire pour la majorité ? Et pourquoi ? Nous voyons dans la religion chrétienne trois buts pour le mariage :

A. La sainte union

« Il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2 : 18). Il s’agit d’une union d’amour pure et sainte en Christ, à l’image de l’union du Christ avec l’Eglise

 

B. L’association avec Dieu dans la Création 

Les époux sont associés à Dieu dans l’action de création, et c’est là une grande gloire pour l’homme. Ce ne sont pas des choses purement sensuelles car elles renferment la mission de préserver le genre humain. Dieu a placé en l’homme la paternité et la maternité, à Son image, afin de perpétuer la présence humaine sur terre, et d’accroître le nombre de Ses enfants qui jouissent de Son Amour.

 

C. Le chemin du salut 

« Il vaut mieux se marier que de brûler » (1 Corinthiens 7 : 9). Cela signifie que le mariage est la voie du salut pour la majorité des hommes. En effet, dans la mariage, les instincts sont sollicités dans la cadre de la pureté, la chasteté et la maîtrise de soi chrétienne. Quant aux autres à qui « il a été donné » (Mathieu 19 : 11), ils ont le sentiment que le salut est dans la virginité, afin d’être à Dieu de tout leur être, et ils sont appelés à cela. Ceux-ci n’ont pas plus de mérite que ceux-là car il n’est de salut que par la Christ. Et si la virginité favorise l’élan spirituel et la prédication, elle demeure un appel particulier qui n’est pas voulu par l’homme et qui ne peut être simulé, mais que l’homme doit accepter de Dieu comme « un don » (1 Corinthiens 7 : 7) ; et il doit lutter pour préserver ce don.

 

5. Principes généraux pour le choix du conjoint

Le jeune chrétien doit respecter certains principes généraux importants dans la choix de son conjoint :

A. Le côté spirituel

L’autre est-il proche du Christ ? Suit-il Son chemin ? Est-il attiré par les choses spirituelles ou uniquement par les choses du monde ?

 

B. Le côté matériel 

Il est préférable que les conditions matérielles soient proches. Il existe une grande variété de comportements dans le mode de vie, la manière de s’habiller ou de loger, nécessitant des niveaux de revenus différents.

 

C. Le côté socioculturel 

Il est également souhaitable que les conditions sociales et culturelles soient proches. L’environnement rural est différent de l’environnement urbain. Les goûts y sont différents, et il est préférable que les deux parties aient des goûts sociaux et culturels proches.

 

D. La beauté 

La beauté ne doit pas occuper une place trop importante car elle est éphémère et, comme les fleurs des champs, elle ne tardera pas à disparaître. De plus, la beauté du corps est souvent source d’ennuis et de tracas. Elle peut même être la cause de retard intellectuel, culturel ou spirituel dans la mesure où elle accapare toute l’attention de la personne.

 

6. La pérennité du mariage chrétien

La pérennité du mariage chrétien dépend de nombreux facteurs dont les principaux sont :

 

A. L’autel familial 

Se rassembler quotidiennement autour de la Bible et de la Prière commune, recevoir la communion ensemble, sont des facteurs essentiels qui fortifient la vie de famille chrétienne et qui sont transmis aux enfants avec le lait maternel.

 

B. L’esprit de don 

Il est impossible de fonder un foyer si chaque partie du couple est incapable de dépasser son égoïsme. Chacun doit s’engager à donner avec générosité de son amour, et il ne fait aucun doute que l’attachement de chaque partie au Christ l’unit automatiquement à l’autre partie. Quant au repli sur soi, il est source de division et de séparation.

 

C. L’esprit de compréhension 

Chaque partie doit admettre qu’elle peut se tromper, et discuter avec l’autre avec le souci de la recherche du bien. Dans le cas contraire, c’est l’entêtement : chacun persiste dans son point de vue, même s’il est erroné, ce qui conduit au déchirement de la famille. Le dialogue serein, le recours au Christ et au conseil des pères : voici comment préserver la famille.

 

D. Eviter l’intervention des deux familles (sauf pour les choses constructives) 

Combien de problèmes conjugaux ont été envenimés suite à l’intervention des familles sui prennent partie, chacune pour leur enfant. Il est demandé que l’intervention des familles soit limitée aux choses constructives, sans prendre partie pour l’un ou l’autre des époux.

Car la famille qui a pour devise « Le Christ est le Maître de cette maison » est celle qui résistera à toutes les tempêtes.

 

Conclusion 

En conclusion, nous devons appeler la jeunesse chrétienne à la sainteté et la chasteté. En effet, la vie de pureté est la meilleure voie pour préserver la jeunesse avant et pendant la vie conjugale. Quant aux déviations, elles sont une offense à Dieu et aux hommes, et celui qui commet finit toujours par en payer le prix en amertume et déchéance.

Le Christ condamne toute forme de déviations en la considérant comme une souillure aux temples de Dieu que nous sommes :

« Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres du Christ ? Prendrais-je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d’une prostituée ? Loin de là ! » (1 Corinthiens 6 :15).

« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? » (1 Corinthiens 3 : 19)

« Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes » (1 Corinthiens 3 : 16, 17)

Il est à plaindre, celui qui croit que la libération des mœurs est une liberté ou un soulagement ! Au contraire, elle est comble de la servitude au corps et à Satan. Elle ne procure à l’homme aucun bonheur, seulement un plaisir coupable qui ne fait qu’accroître sa soif et le rempli d’angoisse et d’amertume, car « quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif » (Jean 4 : 13,14)